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L’initiative du Festival, en partenariat avec la province de la ville revient à l’Association des Doukkala, et un ensemble d’opérateurs économiques qui ont financé la totalité (8 millions de dirhams) du budget alloué pour l’organisation de cet événement considéré comme le premier du genre dans la région. Les organisateurs ont travaillé d’arrache-pied afin de pouvoir relever le défi, avec pour objectif de faire réussir ce Festival. Le but est de perpétrer une tradition artistique et culturelle à travers Jawhara, qui devra rivaliser avec les autres festivals.
Les différentes animations se dérouleront sur trois sites de la province : El Jadida, Sidi Bouzid, Azemmour. Du 12 au 16 juillet, la manifestation sera dédiée aux jeunes talents afin de découvrir et d’encourager les jeunes artistes. Du 20 au 24 juillet, le public assistera à plus de 50 concerts, de la musique orientale avec Carole Samaha, au raï avec Cheb Bilal ; de la musique brésilienne avec Fred Martin au H-Kayne ou Stati… entre autres, des couleurs artistiques panachées et rythmes diversifiés offerts gracieusement pour le plaisir des spectateurs. En parallèle, une autre activité théâtrale se déroulera à El Jadida et Azemmour, des ateliers pour la créativité populaire, un programme aussi riche que varié.
Surtout que ce Festival coïncidera avec le Moussem de Moulay Abdellah qui aura lieu du 22 au 29 juillet, et connaîtra la participation de 1200 cavaliers, 400 000 visiteurs. Pour la première foi, un spectacle nocturne de fantasia sera organisé, avec l’aménagement de nouveaux espaces de présentation artistique. Cette année a connu l’organisation d’un spectacle de fantasia le dernier week-end de chaque mois.
La culture est une valeur humaine. Telle est la vision qui a animé les organisateurs afin de mettre sur pied le chantier « Jawhara ». En fait, l’art et la culture ne sont-ils pas au cœur du développement?