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«Nous avons décidé de quitter le gouvernement lors d’une réunion» de la direction du parti, a déclaré la présidente du PSD, Mizuho Fukushima. «Tout le monde m’a dit qu’il était bon que je m’en tienne à mes convictions», a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse transmise par la télévision japonaise. Le Premier ministre Yukio Hatoyama avait décidé vendredi d’exclure de son gouvernement de coalition Mizuho Fukushima, opposée à l’accord conclu avec les Etats-Unis sur le transfert de la base militaire d’Okinawa (sud). La secrétaire d’Etat à la Consommation et présidente du PSD avait répété qu’elle n’accepterait pas le maintien de la base sur cette île.
Mme Fukushima et son parti étaient les plus ardents partisans d’un transfert de la base en dehors d’Okinawa, qui accueille déjà les trois quarts des bases et la moitié des quelque 47.000 soldats américains chargés de défendre l’archipel.
Pendant la campagne des législatives de l’été dernier, M. Hatoyama avait promis d’«alléger le fardeau» de la population locale qui se plaint du bruit, des risques d’accident et de la criminalité engendrés par la présence américaine.
Mais après plusieurs mois de tergiversations, le Premier ministre a été contraint de reconnaître qu’il n’avait pas trouvé d’autre solution que de reconstruire Futenma, actuellement située en pleine ville, sur une baie protégée de l’île, contre l’avis de la population locale.
La décision du PSD a été prise hier lors d’une réunion des secrétaires généraux des fédérations du parti venus de tout le pays.
«Nous quitterons (la coalition) mais nous explorerons les relations avec d’autres partis dans les deux chambres du Parlement», a déclaré lors d’une conférence de presse le secrétaire général du PSD, Yasumasa Shigeno, cité par l’agence Jiji Press.
La coalition de centre-gauche vole ainsi en éclats. Elle était formée par le Parti démocrate du Japon (PDJ) avec le PSD et un petit parti nationaliste, le Nouveau parti du peuple (NPP). Le gouvernement a été constitué au lendemain de la victoire écrasante du PDJ aux législatives d’août 2009.
La popularité M. Hatoyama a subi récemment une dégringolade dans les sondages, avec seulement environ 20% d’opinions positives, un record.