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"D'ici 2011, la question des Contrats spéciaux de formation (CSF) sera réglée. Un arrêté ministériel est en cours d'adaptation", a indiqué Jamal Rhmani, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle, lors d'une conférence de presse tenue le 5 septembre à Rabat, sur l'état d'avancement du Plan d'urgence dans le domaine de la formation professionnelle et la rentrée 2010/2011.
M. Rhmani a expliqué que l'accord tripartite entre son département, le patronat et les syndicats a donné naissance à une Association chargée de la gestion déléguée de ces contrats spéciaux, sous le contrôle des ministères de l'Emploi et des Finances. Une partie de ces contrats sera confiée aux professionnels sous l'égide de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), dans la mesure où ce sont les patrons qui payent la taxe professionnelle. "L'arrêté d'application de cette mesure vient d'être signé par notre département et celui des Finances. Il doit voir le jour avant fin 2011 ", a-t-il déclaré.
Rappelons que l'idée d'externaliser les CSF est née après le scandale des détournements qui a éclaté en 2004. Depuis cette date, l'Office est devenu plus pointilleux que jamais et les procédures de remboursement sont de plus en plus longues.
Evoquant l'état d'avancement du Plan d'urgence dans le domaine de la formation professionnelle et la rentrée 2010/2011, M. Rhmani a indiqué que le bilan est dans son ensemble positif. " On a réalisé des avancées notables sur sept des chantiers du Plan d'urgence, seul celui du développement des licences professionnelles en partenariat entre les Universités et les établissements de formation professionnelle enregistre un certain retard". Ainsi au niveau du chantier de l'accompagnement du Pacte national pour l'émergence industrielle, 95 entreprises ont pu bénéficier d'aides directes aux entreprises pour la formation dans les quatre nouveaux métiers mondiaux du Maroc, à savoir l'électronique, l'aéronautique, l'automobile et l'offshoring. Concernant le chantier de l'accompagnement du secteur de l'hôtellerie, il y a l'extension de quatre établissements de formation et la mise sur le marché du travail au titre de 2008 et 2009 de 21.284 lauréats ainsi que la création de 12 centres de formation pour apprentissage interentreprises.
Les chantiers de développement de l'apprentissage dans le secteur de l'agriculture et du développement de l'apprentissage dans celui de l'artisanat ont connu également respectivement la mise sur le marché du travail au titre de 2008 et 2009 de 11.632 lauréats dont 2.097 filles et 4.271 lauréats dont 2.025 filles
Quant au reste des chantiers, on note la création de 38 licences professionnelles avec près de 1.219 inscrits, l'élaboration de 17 guides nécessaires à l'ingénierie de la formation, la restructuration de 98 établissements et la régularisation de la situation d'environ 93.300 lauréats, ayant suivi, entre 2004 et 2008, des formations de niveaux spécialisation et qualification d'une durée inférieure à deux ans ainsi que la réalisation de 116.5% des objectifs du chantier de l'employabilité des jeunes en difficulté, avec l'insertion de 41.343 bénéficiaires.
Concernant la rentrée 2010/2011, le ministère prévoit une augmentation de l'effectif des stagiaires au cours de cette année de 15% par rapport à l'année dernière, soit 345.730 stagiaires contre 301.982 en 2009/2010 et 251.606 en 2007/2008. Le nombre de lauréates a aussi augmenté de 10% par rapport à l'année dernière. Ainsi, il est passé de 106.307 en 2007 à 134.043 en 2009 avant d'atteindre 147.500 en 2010, soit une augmentation de 39%. M. Rhmani a saisi l'occasion pour rappeler que l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail compte 250.000 stagiaires, 229 départements de formation, 5.823 formateurs et 310 établissements. Cette année verra l'ouverture de 13 établissements dont cinq centres de formation professionnelle aux centres pénitentiaires.
M. Rhmani a expliqué que l'accord tripartite entre son département, le patronat et les syndicats a donné naissance à une Association chargée de la gestion déléguée de ces contrats spéciaux, sous le contrôle des ministères de l'Emploi et des Finances. Une partie de ces contrats sera confiée aux professionnels sous l'égide de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), dans la mesure où ce sont les patrons qui payent la taxe professionnelle. "L'arrêté d'application de cette mesure vient d'être signé par notre département et celui des Finances. Il doit voir le jour avant fin 2011 ", a-t-il déclaré.
Rappelons que l'idée d'externaliser les CSF est née après le scandale des détournements qui a éclaté en 2004. Depuis cette date, l'Office est devenu plus pointilleux que jamais et les procédures de remboursement sont de plus en plus longues.
Evoquant l'état d'avancement du Plan d'urgence dans le domaine de la formation professionnelle et la rentrée 2010/2011, M. Rhmani a indiqué que le bilan est dans son ensemble positif. " On a réalisé des avancées notables sur sept des chantiers du Plan d'urgence, seul celui du développement des licences professionnelles en partenariat entre les Universités et les établissements de formation professionnelle enregistre un certain retard". Ainsi au niveau du chantier de l'accompagnement du Pacte national pour l'émergence industrielle, 95 entreprises ont pu bénéficier d'aides directes aux entreprises pour la formation dans les quatre nouveaux métiers mondiaux du Maroc, à savoir l'électronique, l'aéronautique, l'automobile et l'offshoring. Concernant le chantier de l'accompagnement du secteur de l'hôtellerie, il y a l'extension de quatre établissements de formation et la mise sur le marché du travail au titre de 2008 et 2009 de 21.284 lauréats ainsi que la création de 12 centres de formation pour apprentissage interentreprises.
Les chantiers de développement de l'apprentissage dans le secteur de l'agriculture et du développement de l'apprentissage dans celui de l'artisanat ont connu également respectivement la mise sur le marché du travail au titre de 2008 et 2009 de 11.632 lauréats dont 2.097 filles et 4.271 lauréats dont 2.025 filles
Quant au reste des chantiers, on note la création de 38 licences professionnelles avec près de 1.219 inscrits, l'élaboration de 17 guides nécessaires à l'ingénierie de la formation, la restructuration de 98 établissements et la régularisation de la situation d'environ 93.300 lauréats, ayant suivi, entre 2004 et 2008, des formations de niveaux spécialisation et qualification d'une durée inférieure à deux ans ainsi que la réalisation de 116.5% des objectifs du chantier de l'employabilité des jeunes en difficulté, avec l'insertion de 41.343 bénéficiaires.
Concernant la rentrée 2010/2011, le ministère prévoit une augmentation de l'effectif des stagiaires au cours de cette année de 15% par rapport à l'année dernière, soit 345.730 stagiaires contre 301.982 en 2009/2010 et 251.606 en 2007/2008. Le nombre de lauréates a aussi augmenté de 10% par rapport à l'année dernière. Ainsi, il est passé de 106.307 en 2007 à 134.043 en 2009 avant d'atteindre 147.500 en 2010, soit une augmentation de 39%. M. Rhmani a saisi l'occasion pour rappeler que l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail compte 250.000 stagiaires, 229 départements de formation, 5.823 formateurs et 310 établissements. Cette année verra l'ouverture de 13 établissements dont cinq centres de formation professionnelle aux centres pénitentiaires.
