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Or, les Israéliens savent pertinemment que pour réussir leur entreprise à supposer que cette aventure puisse connaître un succès, ils doivent compter non seulement sur le soutien moral des Américains mais encore plus de leur aide logistique. Ce qui n’est pas évident dans la conjoncture actuelle.
Sans oublier que le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense se trouvent presque les seuls en Israël en faveur de l’attaque de l’Iran; la plupart des généraux sont contre affirmant qu’il s’agit là d’une aventure dont les conséquences pourraient être désastreuses pour le pays et signeraient même la fin de l’Etat d’Israël. Le Président de la banque centrale israélienne lui aussi tire la sonnette d’alarme en indiquant que l’aventure iranienne grèverait les fonds puisque la facture se monterait à quelque 42 milliards de dollars.
En voulant détruire les installations nucléaires iraniennes soupçonnées de fabriquer des armes atomiques, Israël cherche, dit-il à se protéger contre une éventuelle agression iranienne.
En fait, les Israéliens veulent continuer à avoir l’exclusivité de la bombe atomique dans la région du Moyen-Orient sous prétexte que ce bouclier leur permet de se prémunir contre toute intention belliqueuse de leurs voisins.
C’est un argument pour le moins fallacieux puisque c’est Israël depuis sa création dans les conditions que l’on sait qui constitue de par ses agissements un danger pour la stabilité de la région moyen-orientale, mais également du monde.