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L'aviation israélienne dit avoir visé deux sites soupçonnés d'abriter des ateliers de fabrication d'armes et un tunnel de contrebande. Tsahal explique que ces bombardements viennent en représailles aux tirs de roquettes sur le sud d'Israël.
Samedi soir, le Hamas, au pouvoir dans la Bande de Gaza, avait annoncé que les milices palestiniennes s'étaient mises d'accord pour faire cesser ces tirs de roquettes. Fathi Hamad, le ministre (Hamas) de l'Intérieur dans la Bande de Gaza, avait expliqué que cette trêve avait pour but d'éviter des représailles israéliennes et d'apporter de la stabilité à ce petit territoire qui souffre du blocus israélien. Dimanche, le Djihad islamique, une faction plus petite mais responsable de la majeure partie des tirs de roquettes, a affirmé qu'il n'y avait "pas de trêve formelle". Il a toutefois assuré qu'il s'abstiendrait temporairement.
"Oui, il y a une pause. Mais si les ennemis sionistes attaquent, comme ils le feront inévitablement, il y aura une réaction", a déclaré Khader Habib, porte-parole du Djihad islamique. Par ailleurs, l'armée israélienne a une nouvelle fois interpellé des responsables de la sécurité palestinienne samedi, en Cisjordanie aux abords de Kalkilya. Vendredi 20 novembre, cinq autres membres des services de sécurité palestiniens ont été arrêtés à Salfit, près de Naplouse, également dans le nord de la Cisjordanie. Ils ont été libérés quelques heures plus tard.
Dans les deux cas, l’armée israélienne n’a pas donné d’explications sur ces interpellations.
De sources palestiniennes non officielles, on indique qu’Israël a tenté d’empêcher l’interrogatoire de Palestiniens accusés de collaboration avec les autorités sécuritaires israéliennes.
Côté israélien, on se contente de souligner que depuis que les services palestiniens axent leurs opérations sur la lutte contre les extrémistes, il existe une bonne coopération avec l’armée israélienne.