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“On ne peut pas prospérer dans une ville divisée et une ville prospère ne saurait être divisée ou gelée”, a déclaré M. Netanyahu lors d’un discours sur la Colline des munitions, l’un des hauts lieux des combats de la guerre des Six jours de juin 1967.
C’est pendant ce conflit que le secteur oriental de la Ville sainte a été conquis par l’Etat sioniste.
“Nous allons continuer à construire et à nous développer à Jérusalem”, a promis le Premier ministre de droite.
La colonisation en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est, est l’une des principales pierres d’achoppement entre Palestiniens et Israéliens, qui se sont engagés à reculons dimanche dans des pourparlers indirects, dit de “proximité”, sous l’égide des Etats-Unis.
L’annexion de la partie Est d’Al-Qods, suivie de constructions massives dans une douzaine de nouveaux quartiers de colonisation, n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
En vertu d’une “loi fondamentale” du Parlement votée le 30 juillet 1980, Israël considère l’ensemble de la Ville sainte comme sa “capitale indivisible et éternelle”, y compris le secteur oriental.
Les forces de sécurité se sont déployées en grand nombre mercredi à Al Qods pour prévenir tout incident.
“Plusieurs milliers de policiers et garde-frontières ont été mobilisés pour cette journée, et notre dispositif a été plus particulièrement renforcé dans la Vieille ville de Jérusalem”, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.
“Nous avons pris ces mesures notamment pour éviter tout dérapage lors d’une manifestation prévue par un groupuscule juif extrémiste en contrebas de l’Esplanade des mosquées”, le troisième lieu saint de l’islam, a précisé le porte-parole.
Des milliers de personnes, en majorité des juifs religieux nationalistes mais aussi beaucoup de jeunes, ont défilé en brandissant des drapeaux israéliens depuis le centre-ville jusqu’au Mur Occidental (des Lamentations), situé dans la Vieille ville et l’un des lieux les plus sacrés du judaïsme.
Les cérémonies officielles et festivités avaient démarré dès mardi soir dans la Ville sainte. Des centaines de jeunes se sont rassemblés pour chanter et prier dans la Yéchivat Mercaz Harav, l’institut talmudique de Jérusalem qui sert de point d’ancrage à la mouvance religieuse nationaliste.
M. Netanyahu avait rappelé durant ce rassemblement le “lien historique” entre le peuple juif et Jérusalem.
Toutefois, les Palestiniens veulent établir à Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent et réclament l’arrêt de la colonisation juive.
“Il n’y a pas d’accord sur un gel de la construction dans la partie orientale d’Al-Qods, et la vie s’y poursuit normalement comme partout ailleurs”, a répété mercredi le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman, en visite à Tokyo.
La Ville sainte compte notamment 261.000 musulmans et 15.000 chrétiens (2%), selon des chiffres du bureau central israélien des statistiques.