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Le film "Iperita" de son réalisateur Mohamed Bouzaggou a été projeté, jeudi, dans le cadre de la compétition officielle de la 18ème édition du Festival national du film de Tanger (FNF). Ce long-métrage de 115 min retrace l'histoire de José, un militaire retraité de l'aviation espagnole qui avait assisté au bombardement et au largage de gaz moutarde sur les populations civiles lors de la guerre du Rif, ayant opposé entre 1921 et 1926 les tribus rifaines à l'armée espagnole. Soixante ans plus tard, l'ancien militaire espagnol décide de revenir sur les lieux du "crime" où il découvre une grande partie de la population infectée par des cancers et un paysage de désolation. Sa rencontre avec Timouch, une de ses victimes, lui procure une certaine stabilité psychologique qui pourrait le pousser à révéler la vérité sur ce qui s'est réellement passé dans cette région du Maroc.
Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur affirme qu'il souhaite, à travers ce film, attirer l'attention des acteurs aussi bien politiques que sociaux et culturels sur les dégâts causés par cette guerre chimique méconnue, dont le nombre des victimes de cancers augmente de jour en jour, relevant que la région du Rif enregistre le taux de cancers le plus élevé dû à l'usage des gaz toxiques. Lors de ce conflit, l'armée espagnole avait en effet utilisé des armes chimiques afin d'écraser la rébellion rifaine, précisant que du gaz moutarde a été largué par avions, un an avant la signature du protocole de Genève "concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques", explique Mohaled Bouzaggou, notant que "l'Espagne n'a toujours pas reconnu l'usage du gaz moutarde contre la population rifaine".
Rappelons enfin qu’au total, quinze films dans la catégorie des courts-métrages et autant de longs-métrages, signés par des réalisateurs marocains de différentes générations, sont en lice pour décrocher les différents prix décernés aux meilleures productions cinématographiques nationales de l'année.
Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur affirme qu'il souhaite, à travers ce film, attirer l'attention des acteurs aussi bien politiques que sociaux et culturels sur les dégâts causés par cette guerre chimique méconnue, dont le nombre des victimes de cancers augmente de jour en jour, relevant que la région du Rif enregistre le taux de cancers le plus élevé dû à l'usage des gaz toxiques. Lors de ce conflit, l'armée espagnole avait en effet utilisé des armes chimiques afin d'écraser la rébellion rifaine, précisant que du gaz moutarde a été largué par avions, un an avant la signature du protocole de Genève "concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques", explique Mohaled Bouzaggou, notant que "l'Espagne n'a toujours pas reconnu l'usage du gaz moutarde contre la population rifaine".
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