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Parallèlement, a affirmé M. Fabius, "il est évident que, sur les plans politique et diplomatique, nous devons utiliser tous les contacts, tous les canaux, en liaison avec les Américains, les Russes et les Arabes, pour essayer de trouver une solution politique".
M. Fabius a précisé que Lakhdar Brahimi avait décrit aux ministres "une situation assez épouvantable, effroyable sur le plan humain" en Syrie, près de deux ans après le début du conflit. Les pays européens ont exprimé ces dernières semaines des avis divergents sur l'opportunité de renforcer leur soutien à l'opposition en levant partiellement l'embargo sur les armes.
Sur le terrain, les rebelles syriens et les soldats se livraient mardi à des combats dans le quartier symbolique de Baba Amr à Homs, troisième ville dans le centre de la Syrie, tandis que des accrochages ont éclaté sur la route de l'aéroport international de Damas, rapporte une ONG.
"Des combats se déroulent à la périphérie de Baba Amr, bombardé par intermittence par les troupes du régime", indique l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
L'ONG a fait état de "nouveaux renforts militaires" autour de ce quartier symbolique pris d'assaut dimanche par les rebelles, et qui avait été repris il y a un an par l'armée après des combats acharnés. Des combats se déroulent aussi autour du quartier de Khaldiyé, également bombardé par le régime, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales. La ville de Homs, surnommée "la capitale de la Révolution", est aujourd'hui contrôlée à 80% par l'armée, qui mène depuis plusieurs jours une violente offensive contre les enclaves rebelles de Khaldiyé et du Vieux Homs, assiégés depuis huit mois. Par ailleurs, des combats se sont déroulés à l'aube sur la route de l'aéroport international de Damas, à la périphérie des localités de Beit Sahem, Aqraba et Jaramana, selon l'ONG.
Cet axe stratégique est proche de la Ghouta orientale, la campagne qui borde Damas où les rebelles sont retranchés.
A Damas, au moins deux personnes ont trouvé la mort par des balles perdues dans le quartier de Barzé (nord) et des combats se sont déroulés dans celui de Jobar, proche de la place des Abassides, dans l'est de la capitale, indique l'OSDH. En bientôt deux ans, le conflit syrien, déclenché par une contestation pacifique qui s'est ensuite militarisée face à la répression, a fait plus de 70.000 morts, un million de réfugiés et des millions de déplacés selon l'ONU.