Institut Cervantès de Casablanca : Les femmes au cinéma


AB.
Jeudi 11 Mars 2010

En collaboration avec le Festival international de cinéma de Cuenca, l’Institut Cervantès de Casablanca abrite jusqu’au lundi 29 mars courant un cycle de cinéma «Femmes réalisatrices» consacré aux films réalisés ou produits par des femmes.
«Ce cycle est une approche à la création féminine dans le contexte cinématographique contemporain et revendique l’égalité des opportunités dans le monde cinématographique et l’accès des femmes au domaine audiovisuel», explique-t-on à l’Institut soulignant que : «L’Institut Cervantès de Casablanca tente de refléter, dans son programme du mois de mars, la présence de la femme dans le monde artistique et culturel et de célébrer la lutte et la conquête des droits des femmes».
Ainsi, tous les lundis s’inscrivent dans le cycle de cinéma des Femmes réalisatrices, avec cinq séances de courts métrages, documentaires et longs métrages de fiction réalisés par des femmes.
Inaugurées lundi 8 dernier, les projections, la plupart sous-titrées en français ou en anglais, se poursuivront les lundis 15, 22 et 29 mars à 19h, au Théâtre de l’Institut.
Avec au programme ce lundi 15, la projection de «Ella es el matador» (Elle est le matador) de Gemma Cubero et Celeste Carrasco. Produit l’année dernière, ce documentaire de 62 minutes sera projeté en V.O sous-titrée en anglais.
Lundi d’après, les cinéphiles apprécieront « Alcanzando sueños» (Rêves réalisés, 2007), film documentaire  de Beatriz Pérez Martín d’une durée de 57 minutes et en V.O  sous-titrée en français. Ce film revient sur «la philosophie du microcrédit, système de crédit proposé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix en 2006. A partir des expériences de plusieurs chefs d’entreprise en Andalousie, nous découvrirons les avatars de la création et du lancement d’un projet d’entreprise».
Enfin, lundi 29, sera projeté en V.O le film «La buena nueva» (La bonne nouvelle) de la réalisatrice Helena Taberna. Produit en 2008, ce long métrage relate l’histoire de Miguel, nommé curé d’un village socialiste en 1936, au moment du soulèvement populaire. Depuis le début de la guerre, le camp national occupe le village et très rapidement les fusillades se succèdent. Dans sa lutte pour défendre les insurgés, il fait face à la hiérarchie ecclésiastique et militaire et met sa propre vie en danger.
Soulignons que la directrice du Festival, Marta Beláustegui, actrice elle-même de cinéma et de théâtre, et la productrice, Susana Baltés, devaient présenter ce cycle le lundi 8 mars, Journée internationale de la femme.


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