Institut Cervantès de Casablanca : La Semaine de l'Art vidéo

Dans le cadre du 17ème Festival international de l'Art vidéo de Casablanca (FIAV) -organisé durant le mois en cours-, l'Institut Cervantès de Casablanca propose jusqu'au 20 courant,  une  semaine d'activités culturelles et artistiques consacrée à l'Art vidéo. Des expositions, ateliers, projections et un spectacle de danse en rapport avec le thème de ce rendez-vous, figurent dans le programme concocté à cette occasion.
 Ces activités se dérouleront à l'Institut Cervantès, à la fabrique culturelle (Anciens abattoirs) et au Théâtre Moulay Rachid à Casablanca.
Dans le cadre de ce rendez-vous, l'Institut Cervantès abritera une exposition des œuvres de l'artiste canarien Francis Naranjo sous le signe «None is more ».
Considéré comme l’un des artistes des Canaries de renommée internationale, Francis Naranjo propose à travers cette exposition des œuvres traitant de sujets touchant à la société dans l'ère de l'information, « en remettant en cause l'utilisation des nouvelles technologies sur le plan global. Cette exposition révèle un parcours à travers différents travaux de sa dernière production où l'axe central est le support vidéo. Acto Frívolo, El Poeta Tuerto et Smile sont des pièces en format vidéo. Whiteout, Vórtice ou My Name is Nothing sont des pièces appartenant au concept de la post-production, où la vidéo est utilisée comme format lié au monde des services et du recyclage pour générer des pièces objectales », expliquent les organisateurs.
Le vernissage de l'exposition devait avoir lieu hier, à la Salle des expositions de l'Institut et se poursuivra jusqu'au 19 mars courant.
Dans la rubrique Vidéo art, le public sera invité à admirer « De destin et d'ombre » du réalisateur, scénariste et producteur Tomaso Hernández avec Alejandro Serrano (caméra et édition), aux Anciens abattoirs de Casablanca.
Natif de La Palma en 1967, Tomaso Hernández est détenteur d'un diplôme en Beaux-Arts obtenu à l'Université de la Laguna (Tenerife) en 1992. Son œuvre est basée sur l'étude de la lumière et surtout de l'ombre. A la fin du mois de novembre de l'année dernière, il a présenté à la Cathédrale du Sacré Cœur de Casablanca son œuvre, intitulée “Sombras por el contrario  (Ombres par le contraire).
Tomaso Hernández a réalisé plusieurs ateliers artistiques qui ont conforté son expérience et enrichi sa carrière.
« De destin et d'ombre » est une suite de séquences d'ombres d'une durée de 13 minutes dans lesquelles se succèdent différentes actions autour d'un vase-aquarium. Celui-ci symbolise la frontière entre les espaces intérieur et extérieur.
Une création scénique de danse et technologie figure aussi au programme de ce rendez-vous, à travers la représentation de la pièce  “A {d'aigua}”. Signé de la compagnie Konic Thtr, avec Rosa Sánchez et Alain Baumann (conception et direction), Maria Muñoz (chorégraphie) et Masu Fajardo (danse), ce spectacle sera présenté, samedi 20 mars, à partir de 20h, au Théâtre Moulay Rachid.
«A {d'aigua} est une expérience de création scénique qui allie la danse et les nouvelles technologies. Ce spectacle en évolution a pour thématique l'eau comme fluide. Il nous conduit depuis l'expérience intérieure du corps vers des paysages qui prennent forme en vidéo projetée, toujours en interaction avec les performeurs », explique-t-on.