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Ces "Sacrées Journées de Strasbourg" sont conçues, dans le même esprit du Festival de Fès des musiques sacrées du monde, par "des passionnés, convaincus que c'est par la rencontre, le partage et la confrontation de sensibilités musicales, religieuses et spirituelles diverses que se construit un monde de paix et de fraternité", soulignent les initiateurs.
"C'est suite à une visite à Fès, avec laquelle Strasbourg est jumelée depuis plus d'une dizaine d'années, que nous avons décidé de lancer cet événement, à l'image de son formidable festival des musiques sacrées", a déclaré, le vice-président de l'association initiatrice, Jean-Paul Metz.
A travers cette initiative, son association souhaite que la Cité alsacienne, capitale d'Europe et symbole de la cohabitation des différentes religions et cultures, soit associée aux musiques sacrées, "comme Fès l'est au Maroc".
Les Sacrées Journées de Strasbourg ont ainsi l'ambition, selon lui, "de rassembler, dans cette ville empreinte des traditions d'humanisme rhénan et symbole de la paix entre les peuples, des groupes de musiciens du monde entier"(Maroc, Arménie, Etats-Unis, Burkina Faso, Inde, Irak, Liban, Tibet, Turquie, en plus de la France).
"Ils partageront leurs questionnements spirituels en musique dans des styles et des registres très différents" et "présenteront au public les vastes espaces des chants et des rythmes que les cultures du monde ont créés depuis l'aube des temps".
Déjà connu du public strasbourgeois pour s'être produit il y a quelques temps avec une chorale juive dans une synagogue de la Cité alsacienne, l'ensemble marocain d'Abdelkrim Raïs de Fès y revient dans le cadre de ces journées avec sa musique arabo-andalouse.
Jonction entre le Judaïsme et l'Islam, la musique proposée par l'ensemble dirigé par Mohamed Briouel est l'héritière d'une tradition musicale mélangeant musique chrétienne d'Espagne et du Portugal, musique afro-berbère du Maghreb et tradition musicale arabe transmise au XIème siècle de Bagdad à Cordoue et Grenade.
Briouel devrait notamment intervenir lors des débats sur la musique spirituelle, prévus dans le cadre de ces journées.
Par ailleurs, le public aura l'occasion de découvrir l'aspect sacré de Strasbourg et de Fès à travers une exposition croisant les regards de deux photographes originaires des deux villes, Albert Huber et Thami Benkirane.