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Parlez-moi de la lumière, mes pupilles se rétractent; parlez moi des ténèbres, elles se dilatent. Une équipe de chercheurs marseillais a constaté que le sens d'un mot était suffisant pour déclencher une réaction involontaire dans nos yeux. Cette étude, dont les résultats ont été rendus publics jeudi dans la revue scientifique Psychological Science, "ouvre une nouvelle voie pour mieux comprendre le traitement du langage par le cerveau", soulignent le CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et l'Université d'Aix-Marseille dans un communiqué.
Les yeux d'une soixantaine de personnes ont été observés pendant qu'elles lisaient ou entendaient des mots figurant dans un catalogue de 121 vocables, certains relatifs à la lumière ("soleil", "jour", "briller"), d'autres associés à l'obscurité ("nuit", "ténèbres") et des mots témoins, comme des noms d'animaux. "Nous avons démontré que les pupilles des yeux sont plus petites après que les personnes ont lu ou entendu des mots relatifs à la lumière que lorsque les gens lisent ou entendent des mots relatifs à l'obscurité", soulignent les chercheurs, également associés à l'université de Groningen (Pays-Bas).
"Cet effet augmente lentement et graduellement et atteint son pic entre une et deux secondes" après la lecture ou l'audition du mot, expliquent-ils.
Ces résultats "suggèrent que des images mentales des mots lus ou entendus sont créées automatiquement par notre cerveau, comme un rond lumineux dans le ciel pour le mot +soleil+, par exemple. Cette image mentale serait la raison pour laquelle les pupilles deviennent plus petites, comme si le soleil était vraiment là devant nos yeux", résume le communiqué.
Les yeux d'une soixantaine de personnes ont été observés pendant qu'elles lisaient ou entendaient des mots figurant dans un catalogue de 121 vocables, certains relatifs à la lumière ("soleil", "jour", "briller"), d'autres associés à l'obscurité ("nuit", "ténèbres") et des mots témoins, comme des noms d'animaux. "Nous avons démontré que les pupilles des yeux sont plus petites après que les personnes ont lu ou entendu des mots relatifs à la lumière que lorsque les gens lisent ou entendent des mots relatifs à l'obscurité", soulignent les chercheurs, également associés à l'université de Groningen (Pays-Bas).
"Cet effet augmente lentement et graduellement et atteint son pic entre une et deux secondes" après la lecture ou l'audition du mot, expliquent-ils.
Ces résultats "suggèrent que des images mentales des mots lus ou entendus sont créées automatiquement par notre cerveau, comme un rond lumineux dans le ciel pour le mot +soleil+, par exemple. Cette image mentale serait la raison pour laquelle les pupilles deviennent plus petites, comme si le soleil était vraiment là devant nos yeux", résume le communiqué.