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Avoir des fesses dures, des abdos d’acier et des cuisses musclées, sans aller à la salle de sport, sans courir le dimanche matin et en utilisant l’ascenseur? C’est possible nous apprend le magazine Femme Actuelle. Comment? Par la pensée!
Atlantico : Le magazine Femme Actuelle a publié un article intitulé “ Je me muscle par la pensée”. Par la simple pensée, on pourrait obtenir autant de résultats qu’avec un travail réel. Le simple envoi de signaux nerveux du cerveau vers les muscles, entraînerait une contraction du muscle, que le mouvement soit réel ou non. L’incitation neurologique permet-elle véritablement d’agir sur les muscles?
Gérard Dine : Oui, l’incitation neurologique permet véritablement d’agir sur les muscles. Il y a une relation absolue entre le central – qui est le cerveau – et les voies neuromotrices qui partent du cerveau via la moelle épinière vis-à-vis du contrôle neuromoteur, vis-à-vis de ce qu’on appelle la plaque de contrôle neuromusculaire puisque tous les muscles sont sous le contrôle des nerfs, par secteurs sur l’ensemble du corps. Si on pense fortement à contracter un groupe musculaire, on peut le contracter sans faire de mouvement. Mais il est évident bien entendu que c’est un travail musculaire qui va se faire sans mouvement. On peut engendrer une contraction musculaire à partir de la volonté neurologique mais il s’agira d’une contraction sans mouvement, c’est-à-dire qui privera le groupe musculaire d’une partie de la réalité de l’effort.
Selon le magazine, ces exercices ne nécessitent pas de mouvement, donc pas de contrainte articulaire ni de douleur. Peut-on concrètement se muscler sans effort ?
A partir du moment où on utilise nos muscles, comme ils sont faits pour propulser l’organisme dans l’espace, à partir de là, si on n’a pas de mouvement musculaires qu’on appelle concentriques (c’est-à-dire dans le sens du mouvement par rapport à un muscle donné), on ne va pas solliciter ces muscles dans leur puissance et leur activité réelles.