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Les bandits ont fracassé, lors de la nuit de la veille, les portes d’un petit commerce de l’alimentation générale. Ils se sont emparés de la caisse qui contenait près de sept cent dirhams en pièces de monnaie, avant de faire main basse sur le coffre-fort du magasin. Le « butin » a été éloigné dans un lieu reculé à quelques dizaines de mètres du souk, où les malfrats, apparemment rompus à ce genre de crime, sont parvenus à l’ouvrir en neutralisant sa combinaison de sécurité à coup de massue.
Heureusement, à leur grande déception, ils n’y ont rien trouvé d’important; le meuble ne contenait que des documents personnels du propriétaire. Ce vol remet sur le tapis le problème de l’insécurité qui règne dans les contrées rurales de Tafraout où ce genre de délit connaît une fréquence de plus en plus inquiétante. Le manque de rondes de contrôle d’identité permanentes fait de ces régions des repaires où viennent se terrer des criminels de tout acabit. Ils y concoctent et exécutent leurs plans de rapine à leur aise, avant de déguerpir, sans jamais être inquiétés par les forces de sécurité. Toutefois, outre la léthargie de ces dernières, l’autre hic, et non des moindres, à incriminer, est l’insuffisance récurrente des effectifs de gendarmes en exercice au niveau de la brigade de Tafraout. Lequel effectif qui, au mieux, ne dépasse pas une dizaine d’éléments. Ceci alors que cette brigade est censée couvrir cinq communes rurales en sus de la municipalité de Tafraout. Une aberration qui montre la dérision des moyens mis en place pour répondre aux besoins en termes de sécurité dans ces vastes territoires.