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Interrogé par l'AFP mercredi matin, un porte-parole de Presstalis, distributeur de la presse française, a expliqué que seule une décision de justice pouvait bloquer la diffusion d'un journal, et qu'à sa connaissance il n'existait aucune décision de ce type.
Egalement sollicité tôt mercredi matin par l'AFP, Jean-Marie Molitor, directeur de la publication de Minute, a indiqué ne pas être encore allé à son bureau et donc ignorer si un courrier judiciaire quelconque l'y attendait.
Sous une photo de la ministre, le magazine a titré "Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane", renchérissant sur les insultes racistes qui l'ont visée récemment.
Mardi soir, Matignon avait annoncé dans un communiqué que le Premier ministre avait saisi le procureur de la République de Paris en portant à sa connaissance "ces faits susceptibles de constituer l'infraction d'injure publique à caractère racial".
Un peu plus tôt, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait affirmé que le gouvernement étudiait "les moyens d'agir contre la diffusion" du journal, à paraître mercredi. "Nous ne pouvons pas laisser passer cela", avait-il déclaré en marge d'un colloque à l'Assemblée nationale sur les réponses à apporter face à la montée du Front national.
Christiane Taubira, présente au même colloque, n'avait pas souhaité réagir et la Chancellerie, interrogée par l'AFP, avait exclu un peu plus tôt d'engager des poursuites.
L'hebdomadaire affirme dans son "Ours" avoir tiré ce numéro à 40.000 exemplaires.