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A la conquête d’un 5ème Etalon de Yennenga, le Maroc est le seul pays à avoir remporté à quatre reprises ce prestigieux prix depuis son institutionnalisation en 1972. En 2015, Hicham Ayouch l’a remporté pour son film '’Fièvres’’. Les trois autres ont été gagnés par Souheil Ben Barka en 1973 pour ’’Les mille et une mains’’, Nabil Ayouch en 2001 pour ’’Ali Zaoua’’ et Mohamed Mouftakir en 2011 pour ’’Pégase’’. Outre "Indigo", 19 autres films sont sélectionnés représentant 16 pays. Il s’agit du Mali, Burkina Faso, Tunisie, Tanzanie, Egypte, Ghana, Kenya, Côte d’Ivoire, Cameroun, Mozambique, Soudan, Rwanda, Afrique du Sud, Algérie et Nigeria. Le Burkina Faso, pays hôte, a le plus grand nombre de films retenus (trois), suivi de l’Afrique du Sud et de la Tunisie, qui ont chacune, deux représentants. "Indigo" est le deuxième long-métrage réalisé par Selma Bargach après "La 5ème corde". Il avait reçu, d’ailleurs, le prix du meilleur rôle féminin à la 21ème édition du Festival du cinéma africain de Khouribga.
Notons qu’au programme du FESPACO figurent plusieurs activités, entre autres, le marché international du cinéma et de la télévision africaine, des films de la diaspora africaine et une cinémathèque, outre des publications, un salon VIP et un business-centre qui seront dédiés aux professionnels du cinéma et de l’audiovisuel. Des colloques et des débats sont également prévus autour de différentes thématiques, ainsi que des débats, forums et ateliers de discussions.
Pour rappel, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision a été créé en 1969 à Ouagadougou, à l’initiative d’un groupe de cinéphiles. L’engouement qu’il a engendré auprès du public et des cinéastes africains a permis d’institutionnaliser le FESPACO le 7 janvier 1972. A partir de la 6ème édition, il devient biennal, débutant le dernier samedi de février de chaque année impaire. Cette manifestation vise à favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, à permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, et à contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.
De plus, le FESPACO a également comme rôle d’organiser des projections à but non lucratif pour des zones rurales du Burkina Faso en partenariat avec des ONG, associations, écoles et autres institutions publiques et privées, remplissant ainsi l’objectif de promouvoir le cinéma africain dans les festivals internationaux et d’organiser diverses manifestations autour de ce cinéma.









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