-
Cancer du col de l'utérus : Les Etats-Unis approuvent un outil de dépistage à domicile
-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"

Dans une déclaration faite aux Etats-Unis où il accompagne le Prince Felipe dans sa visite, et qui a été relayée mercredi par des médias espagnols, M. Margallo a, en réaction à ces propos, souligné que l'Espagne agit toujours en respect de la légalité, notant que le bateau de l'Institut océanique espagnol "Ramon Margalef" recueillait des preuves en application d'un ordre de l'UE sur les blocs de béton jetés par Gibraltar l'été dernier. Le différend bilatéral entre les deux Etats membres de l'Union européenne a été à l'origine d'une tension diplomatique cet été entre les gouvernements espagnol et britannique.
La crise s'est déclenchée quand l'Espagne avait protesté en juillet dernier contre la construction d'un récif artificiel près des côtes de Gibraltar. Selon le gouvernement espagnol, ce récif empêche l'accès des pêcheurs espagnols à une zone riche en fruits de mer et enfreindrait les règles européennes en matière d'environnement. Les autorités espagnoles ont exprimé également leurs inquiétudes face à la hausse de la contrebande de tabac de Gibraltar vers l'Espagne.
Londres a pour sa part accusé l'Espagne d'avoir renforcé les contrôles au point de passage entre Gibraltar et l'Espagne, par mesure de représailles. En août dernier, le Premier ministre David Cameron a déclaré que le rétablissement des contrôles par les Espagnols est "contraire au droit de libre circulation dans l'UE".
De son côté, la Commission européenne, qui a envoyé en septembre une mission sur place, a jugé le 15 novembre que les contrôles des personnes et des biens exercés par les autorités espagnoles n'étaient "pas excessifs".