-
Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie à la Chambre des conseillers met à nu les failles du bilan d’étape du gouvernement
-
Les Etats-Unis accordent 2,5 millions de dollars pour les agences onusiennes au Maroc
-
Le Maroc se félicite de l’adoption de la résolution soutenant l’admission de l’Etat de Palestine comme membre à part entière des Nations Unies
-
Lancement des projets de reconstruction et de restauration à la ville Sainte d’Al Qods
-
Investiture de trois nouveaux membres de l'Académie du Royaume du Maroc
«Pourquoi avez-vous suivi le chauffeur de taxi? Vous ne préféreriez pas être ailleurs ?», nous demande alors l'inspecteur de police en ajoutant: «Cela ne vous regarde pas, ils vont s'arranger à l'amiable».
Trois françaises dans un commissariat en qualité de témoins, cela fait forcément mauvais effet, et tout le monde semble surpris de notre détermination à toute épreuve. La jeune conductrice, rejointe par son père, est invitée à faire sa déposition. Le mot « journaliste » est prononcé çà et là, craindrait-on une médiatisation de l'incident?
Après plusieurs heures de tractations, la jeune femme décide de s'excuser pour son attitude à l'encontre du chauffeur de taxi et pour les propos tenus à notre égard. Quant aux réparations, la somme modique de 200 dirhams sera versée au chauffeur, à peine le prix de la visite chez le médecin.
Quel que soit le montant versé, l'essentiel n'est pas là. La réparation est essentiellement morale. «L'argent, c'est pas grave, mais au moins elle m'a présenté des excuses», explique notre chauffeur de taxi. C'est en effet une question de dignité, un homme pauvre ne mérite-il pas le même respect ? La valeur de l'homme se mesurerait-elle désormais en dirhams ?