-
Les Houthis annoncent 68 morts dans des frappes américaines sur un centre de détention de migrants
-
Le représentant de la Palestine devant la CIJ : Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza
-
Un automobiliste fonce dans une foule au Canada et fait plusieurs morts
-
Une explosion dévastatrice dans le principal port d'Iran fait 25 morts et 1.000 blessés
L’information n’a pas été confirmée de source officielle. Dans un premier temps, la même source avait avancé que ce participant à la fusillade mortelle pourrait être le chef présumé de l’appareil militaire d’ETA, Mikel Karrera Sarobe dit «Ata».
Il a été interpellé par la police judiciaire interrégionale de Bordeaux, le RAID ainsi que la Direction nationale anti-terroriste (Dnat), jeudi matin, avec deux autres etarras présumés, une femme et un homme. Ce dernier pourrait être la personne impliquée dans la mort du policier français.
«La piste se vérifie», selon la même source policière, précisant que l’arrestation de Bayonne serait pour partie liée à l’enquête sur la fusillade. Le 16 mars en début de soirée un commando de l’ETA avait ouvert le feu sur une patrouille de police du commissariat de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) lors d’un contrôle qui a mal tourné, tuant Jean-Serge Nérin, un brigadier de 52 ans. Une arme de poing de calibre 9 mm (357 Magnum), dont le numéro de série a été limé, avait été saisie sur les lieux de la fusillade. Selon une source judiciaire espagnole, cette arme faisait partie d’un lot de 350 armes de poing volées par un commando de l’ETA le 23 octobre 2006 à Vauvert (Gard). Le 16 mars, la police espagnole avait allongé sa liste des membres du groupe indépendantiste basque armé ETA recherchés, une liste alors portée à 34 membres présumés. Dans cette liste, Mikel Karrera Sarobe, dit “Ata” (canard en langue basque), était considéré comme le nouveau chef militaire de l’ETA.