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Dans une requête introduite au Congrès des députés espagnols (Chambre basse du Parlement), l'Acavite a exigé "la reconnaissance publique pour les Espagnols victimes des attentats terroristes commis par le front Polisario dans les années 1970 et 1980". "Notre devoir est de ne pas oublier la flagrante violation du respect de la vie humaine et des droits humains commise par le +Polisario+ à l'endroit de ces Espagnols, dans leur majorité des Canariens, qui ont été oubliés durant plus de 35 ans par l'Histoire", affirme l'association.
L'Acavite a également dénoncé l'impunité des responsables de ces actes terroristes, affirmant que le moment est venu pour rendre justice aux victimes du Polisario. Elle a en outre exigé l'indemnisation des familles des victimes du terrorisme du Polisario.
La présidente de l'Association canarienne des victimes du terrorisme, Jucia Jimenez, avait dénoncé, récemment, dans des déclarations à la presse, l'absence de poursuites judiciaires contre les responsables des actes terroristes du Polisario durant les années 1970 et 1980, affirmant que leurs victimes ressentent une grande indignation pour l'impunité dont ils semblent jouir.
"Ces responsables peuvent se déplacer librement en Espagne, reçoivent des subventions de la part du gouvernement espagnol et sont même considérés comme des militants pour la liberté", s'était indignée Mme. Jimenez qui avait dénoncé l'oubli du gouvernement espagnol envers ces victimes.
Plus de 300 familles espagnoles, en majorité des Iles Canaries, attendent toujours d'être indemnisées par l'Etat espagnol pour les assassinats et les enlèvements perpétrés par le front du Polisario durant les années 1970 et 1980, selon l'ONG espagnole.
L'Acavite a été créée en 2006 pour obtenir justice et réparation pour les familles des victimes des pêcheurs canariens tués dans les années 1970 et le début des années 1980 par des éléments armés du Polisario.
L'ONG canarienne lutte également pour obtenir auprès de l'Etat espagnol et des organisations internationales et nationales une reconnaissance officielle de ces crimes, l'indemnisation des victimes et ayants droit et la réparation des dommages pour en finir avec l'oubli subi depuis 35 ans.
Elle réclame également un appui similaire à celui accordé aux personnes victimes des actes de l'organisation basque "ETA" ou d'autres groupes terroristes.