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Début novembre, six mois de prison avec sursis avaient été requis à son encontre pendant l'audience au cours de laquelle deux versions s'étaient opposées : celle de la jeune femme, aujourd'hui âgée de 18 ans, qui avait raconté à la barre que le musicien l'avait embrassée une première fois un soir à la sortie d'un cinéma en 2013. Et celle du trompettiste de jazz, âgé de 33 ans au moment des faits, qui évoque un "bisou" à l'initiative de la jeune fille qu'il aurait repoussée : "Je lui ai pris les poignets, je me suis éloigné d'elle, sans la brusquer". La plaignante affirme que, deux jours plus tard, le musicien l'a à nouveau embrassée, cette fois dans son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine, près de Paris, où elle faisait un stage. Il l'aurait "attrapée par le bassin", mimant un acte sexuel. "Je sentais son sexe derrière moi sur mes fesses", avait-elle déclaré aux enquêteurs.
Cette deuxième séquence n'a jamais existé, avait maintenu à la barre le trompettiste, lauréat en France de quatre Victoires de la musique et d'un César de la meilleure musique originale pour le film "Dans les forêts de Sibérie". "En aucun cas je n'ai eu d'attirance physique ou sexuelle" pour cette "adolescente", avait-t-il martelé, se sentant cependant "coupable" de "ne pas avoir su mettre des limites". Après le jugement, Ibrahim Maalouf s'est "dit scandalisé". "Le tribunal part du principe qu'il n’y a pas de raison que cette fille soit en train de mentir. Or nous avons amené toutes les preuves qui prouvent que tout ce qu'elle prétend n'est pas possible", a-t-il dit à l'AFP. "On a montré qu'elle mentait", a-t-il insisté, précisant qu'il se "battra" en appel. "Ibrahim Maalouf a toujours contesté les prétendues agressions sexuelles et ce jugement ignore nos preuves de l'absence d'infraction", a renchéri son avocate Me Sobel.