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Hôtel Xaluca d’Erfoud : Plusieurs syndicalistes licenciés


Aziz Baha
Mardi 16 Février 2010

Hôtel Xaluca d’Erfoud  : Plusieurs syndicalistes licenciés
L’hôtel Xaluca à Erfoud vit ces derniers temps au rythme d’une grogne intense parmi ses salariés. Et pour cause, les licenciements sont devenus monnaie courante pour la direction qui a déjà congédié seize ouvriers. Dimanche, le personnel du plus grand établissement touristique de cette ville du sud-est a observé un sit-in devant le pachalik en vue de protester contre cette situation qui perdure depuis plus de deux mois. Les employés ont scandé une heure durant des slogans appelant à respecter l’action syndicale, en tant que droit constitutionnel et brandi des banderoles dénonçant l’exploitation abusive des salariés. Outre la décision de mettre à la porte les seize salariés, le personnel appréhende les autres décisions à son encontre. « Nous sommes tous pour le développement du secteur touristique, mais contre toute atteinte aux droits des salariés, notamment cette vague de licenciements qui vont à l’encontre de toutes les conventions, des lois du pays», a indiqué Mohamed Ouzzine, responsable syndicale.
Le malaise social a commencé lorsque les salariés de l’hôtel ont élu leur bureau syndical. Le patron qui n’a pas accepté qu’un syndicat « s’immisce » dans « ses » affaires, a contre-attaqué en procédant à des licenciements abusifs et arbitraires. Le directeur, ancien guide touristique dans la région, a commencé lorsqu’une femme de ménage, innocente, l’a prié respectueusement de cesser de déverser  tous les termes malsains. Puis le tour de quelques salariés est venu quand ils ont osé sortir avant la fin d’une réunion informelle qu’il présidait. Pour les syndicalistes, il n’avait pas besoin de prétexte. Leur seul tort est déjà là, c’est-à-dire d’avoir exercé leur droit syndical, droit constitutionnel indéniable.
Et les autorités dans tout cela ? L’inspecteur de travail avoue dans l’un des derniers procès-verbaux qu’il a dûment signé qu’il s’agit d’un licenciement abusif. Le même refrain est reprise par les membres des différents services de la province incapables de pouvoir contraindre le patron de l’hôtel Xaluca à revenir sur ses décisions.  


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