Hôte de Bab Makina, au deuxième jour du Festival des musiques sacrées de Fès : Standing ovation pour Paulette Wright

Mardi 2 Juin 2009

La chanteuse Paulette Wright a donné un émouvant concert, en  hommage à Mahalia Jackson, dans la pure tradition du Gospel samedi soir à Bab Makina, au deuxième jour du Festival des musiques sacrées du monde.
Après avoir expliqué l’absence pour maladie de sa proche cousine (Marwa Wright) qui devait initialement animer ce concert, Paulette Wright a tout simplement enthousiasmé la foule de Bab Makina.
En moins de deux heures, l’Américaine a déployé ses grandes qualités vocales et interprété de merveilleux morceaux devant un public  électrisé, qui n’a pu contenir ses émotions et sa joie. Assis ou débout, ce dernier ne s’est pas fait prier pour exprimer son enthousiasme, saluant de toutes ses forces une prestation à la hauteur de ses attentes et d’une artiste captivante dont la prestance scénique rayonnait dans l’enceinte de Bab Makina.
Le Gospel est une musique vivante dont on ne se lasse pas d’écouter, une musique si généreuse et joyeuse qu’on la danse sans rechigner dans une ambiance qui se veut, de par la tradition, festive.
Ce soir, on ne se doutait pas un seul instant que cette formidable tradition serait rompue, tellement tous les ingrédients étaient réunis. Le show tant attendu s’est rapidement ressenti dès les premières notes du concert, entretenues pendant quelques minutes par deux choristes qui ont, tour à tour, enflammé la scène avant l’entrée de la chanteuse. Des choristes généreuses dotées d’une voix exceptionnelle et d’un sens particulier du spectacle, qu’on a un moment cru voir la chanteuse parmi elles. Avant que la vedette à la voix chaude et empreinte d’accent soul apparaisse, ne prenne possession du plateau Bab Makina et qu’elle offre ce qu’elle a de meilleur.
La chanteuse Paulette jouait ce soir en lieu et place de sa cousine Marwa Wright, dans une ambiance de grande fête, envoûtant le public qui s’était levé pour ovationner gracieuse et généreuse chanteuse.
Paulette Wright fait partie de cette génération de chanteurs « authentiques » et « exclusifs » de Gospel-"la Parole de Dieu" -. La chanteuse a, en effet découvert cette passion pour le chant Gospel à l’âge de quatre ans. Elle précise qu’elle a entendu «L’Appel de Dieu». Depuis cet âge, elle a décidé de consacrer  toute sa carrière à transmettre «la Bonne nouvelle» au public au sein des «églises» et de la Nouvelle Orléans, capitale de l'Etat de Louisiane, sa ville natale. Paulette se considère comme l’«héritière directe» de la fibre du Gospel et de la soul de Mahalia Jackson, la chanteuse à qui elle a rendu un vibrant hommage ce soir-là. 

ALAIN BOUITHY

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