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Dans la principale salle du Complexe culturel, le public venu en grand nombre, a bien ovationné les deux artistes. Longtemps debout en hommage à ces précurseurs, le public disait, à sa façon, merci pour toute la joie et le bonheur qu’ils ont apportés aux familles marocaines.
Acteur marocain, Mohamed Benbrahim mène sa carrière depuis 1975 où il a joué d'innombrables seconds rôles. Né en 1949 à Casablanca, il débute d'abord en tant qu'animateur de télé dans l'émission Sibaq El Moudoune.
Surnommé "Hab Rman" (le grain de grenade), Mohamed Benbrahim joue dès 1975 dans plusieurs productions nationales et étrangères. En 2009, le public français le découvre enfin dans “Casanegra”, drame social autour de l'amitié de deux petits escrocs qui tentent de s'en sortir.
Peu connu par le grand public, Ali Asmaî est resté dans l’ombre. Ecrivain de plusieurs scénarios de films (une trentaine), il a écrit aussi les scénarios de plusieurs sitcoms (Lalla Fatima…). Mohamed Ariouès, également scénariste, est revenu sur la vie artistique de cet homme, en braquant les projecteurs sur son rôle dans des travaux très connus du grand public, mais personne ne se souvient du scénariste, devenu par la force des choses, un «nègre» du cinéma, puisqu’il se charge aussi de la révision des scénarios.
Les deux hommes visiblement fragilisés par la maladie n’ont pas caché leurs émotions devant cette reconnaissance initiée par l’Association Zagora pour le film transsaharien.