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En réponse à la question pourquoi a-t-il opté pour les méthodes traditionnelles de dessin et pourquoi il continue dans cette direction, notre artiste évoque une relation passionnelle qui remonte à l’enfance. D’autant plus que le dessin numérique manque, selon lui et à l’inverse de celui traditionnel, d’authenticité, d’innovation et de touche artistique. « Et ces sont ces critères qui distinguent mes travaux parmi la communauté des créateurs d'affiches au niveau international », a-t-il précisé.
Concernant la réalité de la création artistique des affiches dans le monde arabe et de la perception des professionnels du cinéma sur cet art, notre interlocuteur s’est désolé de l’absence totale des écoles de formation dans le monde arabe destinées à enseigner l'art de la création des affiches de cinéma alors que cet art est en nette évolution en Occident. Notamment avec le développement de la technologie numérique. « Si les affiches faites à la main ont accompagné l'émergence du cinéma, aujourd'hui, ils ne font plus recettes et sommeillent dans les musées. Même en Occident, les artistes ont commencé à se plaindre mais cet art restera respectueux de par son histoire », nous a-t-il souligné.
Sur l’apport de nouvelles technologies à cet art, Chemsou Belarbi nous a expliqué que la technologie numérique a beaucoup offert à cet art, notamment aux niveaux des effets spéciaux, de l’esthétique, les effets d'ombre et de lumière et la forme d'écriture et le contrôle des couleurs.