
«La mort de notre compatriote M. Philippe Verdon est formellement confirmée», a-t-il annoncé dans un communiqué rendu public par l’Elysée, ajoutant que «la dépouille sera transférée le plus vite possible dans notre pays et les autopsies permettront de connaître les causes de son décès».
Le chef de l’Etat français a souligné que les responsables «devront être identifiés et traduits devant la justice», et exprimé sa «totale solidarité» à la famille et aux proches de l’ex-otage.
«Je mesure l’angoisse des familles dont les proches sont toujours retenus en otages au Sahel et je tiens à les assurer que le gouvernement continue à se mobiliser pleinement pour obtenir leur libération et leur retour en France», a réaffirmé M. Hollande, ajoutant que «l’ensemble des services de l’Etat y travaillent constamment» et qu’»aucune piste n’est ignorée ou laissée de côté».
Philippe Verdon avait été enlevé avec un autre Français, Serge Lazarevic, dans la nuit du 24 novembre 2011 dans un hôtel à Hombori (nord-est du Mali). Le 19 mars, Aqmi avait annoncé que Philippe Verdon avait été exécuté, mais Paris n’avait jamais confirmé.
Lundi matin, M. Hollande avait annoncé que les forces françaises avaient «retrouvé une dépouille il y a 10 jours au Nord Mali» et que la France «faisait tout pour avoir confirmation que ce pourrait être hélas le corps de Philippe Verdon».
La confirmation de la mort de cet otage intervient au lendemain de la fête nationale française et du défilé du 14 juillet qui a célébré cette année la «victoire» de l’opération Serval menée par l’armée française et des armées ouest-africaines pour chasser les groupes jihadistes du Nord Mali.