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Chez Hassan Alaoui il y a une confrontation quotidienne et perpétuelle entre l’âme et le corps. La première, enracinée à tout jamais à Fès où il est né et a grandi et le second à Casablanca où il s’est installé pour des raisons professionnelles.
Fortement marqué par la médina de Fès, ses ruelles, ses portes anciennes, ses murs décrépits et ses remparts, Hassan Alaoui continue d’arpenter ce monde fantasmagorique de sa prime jeunesse pour l’immortaliser dans ses magnifiques toiles et l’admirateur de ses fresques est violemment projeté dans l’univers figé de l’artiste.
Cette réhabilitation des sites historiques de la cité millénaire est une forme d’adoration - vénération qui ne se départit jamais et qui est perpétuée par chaque exposition de l’artiste et que l’on peut, une nouvelle fois, vérifier en visitant son œuvre à la Galerie Ces Arts à l’exposition de 5 artistes figuratifs marocains (11 au 27 juin).
Contempler ses œuvres, c’est déambuler dans la vieille ville de Fès dans une intemporalité lancinante et de cette immersion dans un passé lointain et immuable, on ressort transfiguré par la grandeur d’une civilisation riche et heureuse avec des images de contentement et de bonheur.
Et c’est là toute la richesse de l’œuvre de cet artiste éternellement reconnaissant à sa ville natale qui lui a donné vie, vigueur et …..(immense) talent.
Avec Hassan Alaoui, c’est une constante invitation à une pérégrination chaleureuse dans la capitale spirituelle, d’où on sort, à chaque fois ravi et revigoré.