-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
-
Tollé international après l'adoption de la loi britannique visant à expulser des migrants au Rwanda
-
Une offensive sur Rafah inquiète les travailleurs humanitaires
-
Arrestation de trois Allemands suspectés d'espionnage pour la Chine
-
Hausse record des dépenses militaires à cause des conflits
La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) passera ainsi de 9.065 hommes en uniforme à 12.651. Ces renforts ont été approuvés pour une période de six mois, a précisé Zhang Yesui, ambassadeur de Chine auprès des Nations unies, qui assure la présidence du Conseil en janvier. Son mandat pourrait être renouvelé ensuite, a-t-il laissé entendre.
“Conscient que la situation est grave et qu’il est urgent d’agir”, le Conseil s’est prononcé à l’unanimité en faveur de la résolution 1908-(2010). Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui avait recommandé lundi l’envoi de ces renforts, s’est félicité de l’adoption rapide de cette résolution par le Conseil de sécurité. “Le Conseil envoie un signal clair: le monde est avec Haïti”, a-t-il dit à la presse à l’issue de la séance du Conseil.
“Nous devons faire tout notre possible pour que ces forces supplémentaires arrivent sur le terrain dès que possible afin qu’elles puissent aider à maintenir l’ordre et à distribuer l’aide humanitaire”, a-t-il ajouté.
Les renforts auront pour mission principale d’assurer la sécurité des convois d’aide, a confirmé Alain Le Roy, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix.
Alejandro Wolff, vice-ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, a quant à lui indiqué que la coordination des opérations humanitaires n’étaient pas du ressort de Washington mais des Nations unies.
“L’effort américain là-bas consiste à soutenir les Nations unies et le gouvernement haïtien”, a-t-il souligné. Onze mille militaires américains ont été déployés à Haïti.
La République dominicaine, voisine d’Haïti, a proposé de contribuer aux renforts à hauteur de 800 hommes. La France, le Chili et le Brésil sont également prêts à mettre des effectifs à disposition, selon Edmond Mulet, qui a pris la tête de la Minustah après la mort d’Hedi Hannabi dans le séisme.
Le diplomate, interrogé par visioconférence à Port-au-Prince, a évalué à deux semaines le délais nécessaire à leur déploiement.