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L’UA exigeait des membres de la junte et de leur chef qu’ils s’engagent par écrit à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de janvier, conformément à ce qu’ils avaient promis lors de leur coup d’Etat du 23 décembre 2008. Dans le cas contraire, des sanctions ciblées devaient être prises. Dimanche, l’Union africaine a déclaré vouloir maintenir la pression pour faire partir la junte.
Dans sa lettre à l’Union africaine, Moussa Dadis Camara souligne que l’organisation continentale l’a «invité» à ne pas faire acte de candidature, minimisant ainsi le caractère impératif de la demande de l’Union. De fait, il avait jusqu’à samedi pour obtempérer.
La date a été dépassée sans qu’il se passe en apparence grand-chose, mais selon une source proche de l’UA, le processus de sanction s’est mis en marche. Des éléments matériels, des numéros de passeport par exemple, sont en train d’être rassemblés et on résout les dernières questions liées à la composition de la liste : faut-il inclure seulement les membres du gouvernement et du CNDD ou ajouter les personnages influents dans l’ombre ?
Le prochain Conseil de paix et de sécurité de l’Union dont la date de réunion n’est pas encore fixée pourrait déclarer l’entrée en vigueur de ces sanctions. Celle-ci dépendra de la médiation du président Blaise Campaoré, qui doit aussi mettre en place une nouvelle autorité de transition.