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La junte a suivi en cela les recommandations d’une coalition d’organisations politiques et de la société civile.
Doré, qui dirige l’UPG (Union pour le progrès de Guinée) est, comme le chef de la junte militaire Moussa Dadis Camara, originaire de la région Forestière (est du pays), où vivent plusieurs ethnies minoritaires.
Il aura pour tâche d’organiser à la tête d’un gouvernement de transition les premières élections démocratiques depuis le coup d’Etat de décembre 2008.
«Jean-Marie Doré a été choisi», a déclaré une source proche de la junte, en précisant que la décision avait été prise à l’issue de discussions à Ouagadougou entre Sékouba Konaté, chef par intérim de la junte et le capitaine Camara, auteur du putsch de 2008 et en convalescence dans la capitale du Burkina Faso.
Agé de 70 ans, Jean-Marie Doré est un militant de longue date de l’opposition. Candidat malheureux à la présidentielle face à Lansana Conté en 1993 puis en 1998, il n’a jamais été ministre dans un gouvernement.
Après la mort de Conté, Doré, qui est par ailleurs une personnalité du Forum des forces vives (FFV, mouvement en faveur de la démocratie), a joué un rôle de premier plan dans les négociations avec la junte.
Victime d’une tentative d’assassinat le 3 décembre dernier, Camara a d’abord été évacué vers un hôpital marocain pour y recevoir des soins. Il est arrivé hier dernier à Ouagadougou, où, dimanche, il a fait ses premières déclarations en public depuis la tentative d’assassinat dont il a été victime.
D’une voix peu assurée et à peine audible, il a lu lentement un texte, disant qu’il soutenait la mise sur pied d’un gouvernement de transition et confirmant qu’il ne chercherait pas à revenir au pouvoir.
Le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD, junte militaire) a pris le pouvoir en décembre 2008 en Guinée après la mort du président Conté.
La crise politique guinéenne s’est aggravée le 28 septembre avec la mort de plus de 150 personnes dans la répression par les forces de sécurité d’une manifestation d’opposition dans un stade de Conakry.
Ni les membres de la junte ni les membres du gouvernement de transition ne seront habilités à se présenter aux élections présidentielles réclamées par la communauté internationale.