-
L'Allemagne presse l'UE d'assouplir l'interdiction de vente des voitures thermiques en 2035
-
Ukraine : Au moins 20 morts dans une frappe russe sur un village de l'est
-
Des dizaines de milliers de partisans de Bolsonaro dans la rue avant le verdict de la Cour suprême
-
Trump menace la Russie de nouvelles sanctions après l'attaque record contre l'Ukraine
Les échanges avec les Forces vives devront durer trois jours. Le président Compaoré pourrait recevoir, ensuite, des représentants de la junte au pouvoir. Celle-ci qui aurait envoyé également une délégation à Ouagadougou. Pour les Forces vives, il s’agit d’établir le dialogue en vue de la création d’une nouvelle autorité de transition qui remplacera le Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), c’est-à-dire la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara qui est au pouvoir à Conakry depuis le 23 décembre 2008. La junte affirme que 56 civils ont été tués par les militaires lors de la répression sanglante de la manifestation de l’opposition le 28 septembre dernier qui aurait fait, selon les organisations humanitaires, entre 150 à 200 morts.
Pour Aboubacar Sylla, président du parti de l’Union des forces du changement (UFC), des questions humanitaires et sécuritaires doivent être réglées avant d’entamer le dialogue avec les putschistes.
« Nous espérons que cette réunion nous permettra de mettre sur la table nos préalables à ce dialogue, il y a des questions humanitaires à résoudre », a-t-il déclaré.
Les représentants des putchistes, eux, n’ont pas été invités à ces premières discussions. Le président Compaoré les rencontrera dans un deuxième temps. Pour la junte, le départ de Dadis Camara n’est pas à l’ordre du jour.