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Selon l'Organisation météorologique mondiale, 2016 va être l'année la plus chaude de l'histoire de ces derniers siècles. La crise climatique annoncée s’installe et rien n’assure que les signataires de l’Accord de Paris conclu lors de la COP21 pourront (ou voudront, a en croire le nouveau président américain) tenir leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir.
Des émissions évaluées plus ou moins précisément par les scientifiques, reconnues, plus ou moins, par les gouvernements sachant que les émissions liées aux activités militaires ne sont pas comptabilisées au débit de quiconque, notamment les pays qui en sont responsables (et qui sont aussi les plus gros pollueurs de la planète).
Les guerres causent souvent des dégâts environnementaux considérables, qui entraînent à leur tour des crises humanitaires. La question climatique est considérée comme un accélérateur de crise. Les fabricants d’armes mais aussi les grandes entreprises transnationales, en tirent profit en augmentant le volume de leurs activités, sans pour autant assumer leurs responsabilités en matière de lutte contre le changement climatique.