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Datée du 10 avril, cette note prive les fonctionnaires, toutes catégories confondues, de bénéficier de ces cycles qui seront désormais gratuits et ouverts aux seuls étudiants à plein temps avec obligation de présence.
Ladite note s’appuie sur les dispositions de la loi 01.00 organisant l’enseignement supérieur qui habilite les universités à ouvrir de nouvelles filières en sus de leur cursus de base et ce, dans le cadre du renforcement de leur autonomie financière, administrative et pédagogique et de l’ouverture sur leur environnement économique et social.
Si le principe de la gratuité de la formation dispensée pour l’obtention du master et master spécialisé a fait beaucoup d’heureux parmi les étudiants de l’enseignement supérieur public, il a aussi fait grincer des dents les responsables des universités qui comptaient sur les recettes générées par ces filières pour conforter une autonomie financière qui leur aurait permis d’initier les travaux et d’organiser des rencontres scientifiques à même de permettre une mise à niveau de leurs établissements pour qu’ils soient au moins aussi compétitifs que ceux du secteur privé.
Quant au fait de vouloir mettre un frein, pour quelque raison que ce soit, à l’ascenseur social qu’offre l’enseignement supérieur aux fonctionnaires et employés du secteur privé pour améliorer leur statut et situation matérielle, il ne peut que faire l’unanimité contre Daoudi qui, au temps où il était dans l’opposition, était un fervent défenseur du libre droit de tous les Marocains à l’accès au système d’enseignement public, toutes filières et cycles confondus.
Sa décision actuelle que d’aucuns ont imputée à la nette propension des ministres PJD à verser dans le populisme au risque de heurter de plein fouet la sensibilité et les intérêts des citoyens, n’est nullement la première du genre. Elle diffère des autres par son caractère précipité et déconnecté des réalités et des besoins en formation et, qui sait ?, en ressources humaines capables de permettre à l’administration publique de relever les défis en ces temps de mondialisation et d’ouverture.
Ce qui est certain, c’est que la nouvelle note est une autre preuve du populisme et de la propagande idéologique des ministres PJD qui se croient toujours en campagne électorale loin de tout comportement responsable qu’impose la fonction de membre d’un gouvernement de tous les Marocains. Après les sorties fracassantes de Khalfi, Ramid, Boulif, voilà Monsieur Daoudi qui fait des siennes avec une gratuité qui est la bienvenue mais qui prive des citoyens marocains de poursuivre leurs études supérieures.