Les dirigeants arabes comme le syrien Bachar Al Assad, le yéménite Abdellah Saleh qui est toujours hospitalisé ou Mouammar Kadhafi livrent leur dernier combat non pas contre l’ennemi, mais contre leur propre peuple. Allons-nous les voir dans la même situation honteuse que celle de leur aîné Moubarak qui a choisi de se présenter devant la justice du peuple plutôt que de mettre fin à leurs jours parce que manquant de courage ?
Hosni Moubarak a de nouveau rendez-vous avec la justice, le 15 du mois courant. Bien qu’il ait rejeté les accusations du procureur de la République dans leur ensemble, même choix de défense que ses fils, il ne fait aucun doute que l’ancien Raïs va être cette fois-ci fixé sur son sort.
Quelle que soit l’évolution du procès, il ne fait aucun doute que l’ancien président n’en sortira pas indemne. Il devra payer ! Quelle en sera la facture ? On ne peut guère le prédire. Mais il devra être sacrifié sur l’autel de la réconciliation du peuple avec ses gouvernants.
Le pays a besoin de retrouver son calme, sa sérénité. C’est-à-dire le retour à la normale. Et donc, il faut contenter ce peuple qui a soif de justice !
Une condamnation de l’ancien président et de ses fils, et quelques figures de l’ancien régime serait bienvenue pour satisfaire les Egyptiens du moins la majorité d’entre eux … enfin tous ceux qui estiment, avoir été, à divers degrés, victimes des exactions des anciens dirigeants.
Le peuple demande réparation. Il est en droit de l’exiger et de l’obtenir !