-
La Corée du Nord tire un missile balistique vers la mer du Japon
-
Réforme des retraites en France: Manifestations de colère à la veille d'une journée cruciale pour l'exécutif
-
Trump assure qu'il va être "arrêté" mardi et appelle à des manifestations
-
La Tanzanie enquête sur une mystérieuse maladie ayant fait 5 morts
-
Xi Jinping se rendra en Russie la semaine prochaine
Selon la requête du NLRB, obtenue par l'AFP, Google "surveillait" les employés en regardant les présentations qu'ils avaient préparées pour tenter de convaincre les salariés d'un fournisseur du géant numérique à se syndiquer. Google a également "mené des interrogatoires d'employés concernant des activités protégées" et menacé de représailles s'ils passaient hors de la chaîne hiérarchique pour des plaintes au sujet de diverses thématiques, telles que le comportement sur le lieu de travail, selon les éléments de la requête. "Il paraît évident que les actes de Google ne sont pas défendables", a estimé l'un des quatre employés concernés, Laurence Berland, interrogé par l'AFP.
Google dispose désormais de 15 jours pour répondre à la requête du NLRB, en attendant une audition programmée le 12 avril prochain à San Francisco. "Nous appuyons fermement les droits de nos employés sur le lieu de travail, les discussions libres et les débats respectueux ont toujours été dans la tradition de Google", a assuré un porte-parole du groupe, interrogé par l'AFP. "Nous sommes fiers de notre culture et la défendons contre les tentatives visant à la saper volontairement, cela inclut les violations des règles de sécurité et des systèmes internes", a ajouté cette même source. Le groupe fait face depuis plusieurs mois à différents mouvements de contestation de la part de ses salariés: plusieurs milliers d'entre eux ont notamment manifesté fin 2018 contre la gestion du harcèlement sexuel chez Google.
Une autre manifestation visait à dénoncer le fait que le géant du numérique signe des contrats en lien avec des conflits armés ou la gestion des frontières américaines, ainsi que contre la volonté de Google de créer un moteur de recherche spécifique afin de répondre à la demande de censure du marché chinois.