-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"

«Si l’opposition ne participe pas, il n’y aura pas de conférence de Genève», a affirmé M. Brahimi lors d’une conférence de presse à Damas au dernier jour d’une visite de cinq jours en Syrie avant son départ pour Beyrouth dans le cadre d’une tournée régionale.
«La participation de l’opposition est essentielle, indispensable et importante», a-t-il insisté, rappelant que «le gouvernement syrien a accepté de participer à (la conférence de) Genève».
Confirmant qu’il rencontrerait la semaine prochaine à Genève des responsables russes et américains notamment pour préparer la conférence, il a souligné que Genève-2, espérée pour novembre, est prévue «pour aider les Syriens et résoudre leurs problèmes».
Assurant que «l’opposition, que ce soit la Coalition nationale ou les autres (composantes), s’efforce de trouver les moyens pour se faire représenter» à Genève-2, M. Brahimi a émis le souhait qu’elle prenne part à la conférence «en une seule délégation», indiquant que «cette question sera discutée dans les jours à venir».
Selon lui, la conférence de paix devrait se tenir «dans les semaines à venir et non l’année prochaine».
«Je retournerai à Genève mardi où je vais rencontrer des délégations russe et américaine, et des représentants d’autres pays pourraient nous rejoindre, afin de préparer la Conférence et nous mettre d’accord sur une date définitive qui sera annoncée dans les jours qui viennent», a dit l’émissaire Brahimi.
La Coalition nationale syrienne de l’opposition doit se réunir le 9 novembre en Turquie. Elle est divisée sur une éventuelle participation et réclame des garanties qu’elle aboutira à un départ de Bachar Al-Assad, ce que Damas rejette catégoriquement.
M. Brahimi a d’autre part appelé «la communauté internationale à aider (les Syriens), et les parties syriennes doivent laisser passer les aides (..) dans les régions assiégées, comme à Mouadamyat Al-Cham (qui borde la capitale Damas) où des enfants n’ont pas vu de pain depuis neuf mois».
Selon lui, «un tiers des habitants de la Syrie sont touchés directement par» le conflit sanglant qui a fait selon une ONG, plus de 120.000 morts en 31 mois.
«Le peuple syrien souffre énormément (...) La communauté internationale veut réellement aider le peuple syrien mais (..) les Syriens doivent faciliter la tâche de l’ONU et du Comité international de la Croix-Rouge pour faire parvenir les aides à ceux qui en ont besoin», a encore dit M. Brahimi.
Il a également évoqué la question des «prisonniers, et ils sont nombreux et (...) les pratiques sont inacceptables» tant de la part du gouvernement que des opposants armés, a-t-il affirmé.
Après Damas, l’émissaire international est attendu à Beyrouth. Il s’est déjà rendu en Turquie, en Jordanie, en Irak, en Egypte, au Koweït, au sultanat d’Oman et au Qatar.