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La proportion de femmes réalisatrices est toujours en baisse aux Etats-Unis, a dénoncé mardi à Deauville l'actrice américaine Geena Davis qui a fondé un institut d'études sur la représentation des femmes à l'écran, qualifiant cette situation de "honte". "Les choses ne s'améliorent absolument pas pour les réalisatrices femmes. Les chiffres aux Etats-Unis sont en baisse", a déclaré devant la presse celle qui incarna Thelma dans "Thelma et Louise" (1991) de Ridley Scott. Geena Davis présentait mardi hors compétition au Festival du cinéma américain de Deauville (France) un documentaire qu'elle a produit, intitulé "Tout peut changer et si les femmes comptaient à Hollywood".Sur la base de données collectées par l'Institut ("Institut of gender in media") fondé en 2004 par l'actrice, et des témoignages de nombreuses personnalités comme Meryl Streep, Cate Blanchett ou encore Natalie Portman, le film montre à quel point le monde du cinéma américain reste engoncé dans ses réflexes discriminatoires dans la place qu'il donne aux femmes devant comme derrière la caméra.
"En Amérique, seuls environ 4% des films produits sont réalisés par des femmes", a précisé l'actrice interrogée par l'AFP, soulignant que dans les écoles de cinéma, la répartition des genres est pourtant de 50/50. "C'est vraiment une honte. On le sait depuis des décennies. Combien de temps est-ce que cela va prendre ?", a-t-elle ajouté. Pour la comédienne, qui donna aussi la réplique à Dustin Hoffman dans "Tootsie", le seul "grand changement" depuis #MeToo "c'est qu'aujourd'hui on peut parler"."Nous avons appris par le passé à ne jamais nous plaindre, même pour des questions de harcèlement sexuel. Il y a si peu de rôles féminins. Ils trouveraient toujours quelqu'un d'autre pour nous remplacer, ou quelqu'un de moins cher", a souligné l'actrice.
"En Amérique, seuls environ 4% des films produits sont réalisés par des femmes", a précisé l'actrice interrogée par l'AFP, soulignant que dans les écoles de cinéma, la répartition des genres est pourtant de 50/50. "C'est vraiment une honte. On le sait depuis des décennies. Combien de temps est-ce que cela va prendre ?", a-t-elle ajouté. Pour la comédienne, qui donna aussi la réplique à Dustin Hoffman dans "Tootsie", le seul "grand changement" depuis #MeToo "c'est qu'aujourd'hui on peut parler"."Nous avons appris par le passé à ne jamais nous plaindre, même pour des questions de harcèlement sexuel. Il y a si peu de rôles féminins. Ils trouveraient toujours quelqu'un d'autre pour nous remplacer, ou quelqu'un de moins cher", a souligné l'actrice.