-
Portés par les élections locales, les travaillistes britanniques appellent à des législatives
-
Le Hamas dit étudier avec un "esprit positif" une offre de trêve à Gaza
-
La situation alimentaire s'améliore légèrement à Gaza, selon l'OMS
-
La mobilisation étudiante pour Gaza s'étend
-
Le bilan de l'effondrement d'une autoroute en Chine monte à 48 morts
William Spengler, âgé de 62 ans, a ouvert le feu sur les pompiers alors qu’ils tentaient d’éteindre l’incendie qui s’était déclaré dans la localité de Webster, situé à 350km de New York, a déclaré Gerald Pickering, le chef de la police de Webster.
Le tireur s’est suicidé après un échange de coups de feu avec un policier, a-t-il précisé lors d’une conférence de presse.
«C’était un piège tendu par M. Spengler qui était à l’affût et a tiré sur les premiers secours» arrivés sur place, a estimé Gerald Pickering.
Le tireur, condamné en 1981 pour meurtre pour avoir battu à mort avec un marteau sa grand-mère de 92 ans, a blessé deux autres pompiers, et un policier, qui n’était pas en service, a été touché par une balle perdue.
Cette fusillade survient dix jours après la tuerie survenue dans une école à Newtown, dans le Connecticut, qui a relancé le débat sur le contrôle des armes dont le port et la possession sont des droits garantis par la Constitution américaine. A la suite de ce drame qui a coûté la vie à 26 personnes dont 20 enfants âgés de 6 à 7 ans, le président Barack Obama a apporté son soutien à une éventuelle proposition de loi qui rétablirait une loi interdisant la vente de fusils d’assaut adoptée en 1994 sous la présidence démocrate de Bill Clinton et qui a expiré en 2004 sous son successeur républicain George W. Bush.
Le chef du lobby américain des armes à feu, la National Rifle Association (NRA), Wayne Lapierre, a rejeté dimanche l’idée d’interdire de nouveau les armes militaires.