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Ces bombardements au nord de Kidal et dans la région de Tessalit visaient «des dépôts logistiques et des centres d’entraînement» des groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Thierry Burkhard.
Auparavant, accueilli en libérateur à Bamako et à Tombouctou, le président François Hollande a souligné samedi que la France n’avait pas encore «terminé sa mission» au Mali, où il a jugé que les groupes «terroristes» qui occupaient le Nord du pays n’ont pas encore été vaincus.
Foule en liesse scandant «Papa François Hollande» et «Vive la France» au son des tam-tam interdits par les groupes islamistes, jeune chameau recouvert avec un drapeau tricolore offert en signe de reconnaissance: François Hollande a été fêté avec ferveur lors de cette visite d’une journée au Mali.
Mais trois semaines après le début de l’intervention militaire française contre les groupes islamistes armés qui occupaient depuis des mois le Nord du pays, il s’est gardé de tout triomphalisme en soulignant que la France restera «le temps qu’il faudra» au côté du Mali.
«Oui, le terrorisme a été repoussé, il a été chassé, mais il n’a pas encore été vaincu», a affirmé François Hollande, revenant sur la reconquête en moins de trois jours de Gao et de Tombouctou, à l’issue d’une spectaculaire offensive, associant actions des forces spéciales et frappes aériennes.
«Le retrait est inscrit, il n’y a aucun risque d’enlisement parce que nous avons le soutien de la population, parce que les Africains sont là, parce que les Européens sont présents, parce que nous avons une communauté internationale qui est à l’unisson», a-t-il aussi fait valoir.
Dans la matinée, visitant la cité emblématique de Tombouctou, mutilée par les jihadistes, le président français a dénoncé «la barbarie» imposée par les groupes islamistes qui ont multiplié les exactions.