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Le président français a annoncé avoir accepté la démission de Jérôme Cahuzac, trois heures après que le parquet eut annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale sur cette affaire, d’autant plus explosive que M. Cahuzac a fait de la lutte contre l’évasion fiscale un de ses chevaux de bataille.
La police scientifique a notamment estimé que Jérôme Cahuzac était bien la personne évoquant la détention d’un compte dans une banque suisse dans un enregistrement téléphonique diffusé en décembre par le site d’information Mediapart.
En agissant vite, le chef de l’Etat a voulu éviter le pourrissement. Bernard Cazeneuve, nouveau titulaire du portefeuille, prendra la place qu’occupait jusqu’alors Jérôme Cahuzac. Il n’y a pas de nouvelle tête au gouvernement à l’issue de cette mini-crise politique, puisque Bernard Cazeneuve est lui-même remplacé par Thierry Repentin (ex-Formation professionnelle), dont le portefeuille échoue au ministre du Travail Michel Sapin.
Après un premier Conseil des ministres d’un gouvernement remanié, ses membres iront affronter dans l’après-midi à l’Assemblée nationale l’épreuve de la motion de censure déposée par l’UMP (opposition de droite), requinquée par les déboires de l’exécutif.
Une procédure vouée à l’échec puisque la gauche est largement majoritaire dans l’hémicycle, où les socialistes disposent à eux seuls de la majorité absolue.