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François Fillon confie au Journal du Dimanche être «de facto en compétition» avec Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2017.
La guerre est-elle déclarée (contre Nicolas Sarkozy)? «C’était inévitable. Je ne peux pas assumer toutes les conséquences d’une candidature à la présidentielle et ne pas être en conflit avec Nicolas compte tenu de son état d’esprit. On est de facto en compétition», dit l’ex-Premier ministre UMP.
«A part Sarko, il n’y a pas énormément d’alternative à droite», estime le député de Paris, pour qui «ce sont les sondages qui (les) départageront pour savoir qui est le mieux placé pour battre Hollande».
Dans la perspective de la présidentielle de 2017, il dit préparer un programme «de vraie rupture», car il juge que durant le quinquennat Sarkozy, ils n’ont «pas réalisé la rupture promise».
«Je travaille sur 10 réformes, une feuille de route simple qu’appliquerait un commando de 15 ministres», dit-il. Au menu, la baisse du coût du travail, la fin des 35 heures, la réduction du nombre des fonctionnaires, la fusion régions-départements... «On se fera engueuler pendant six mois. Mais c’est le seul moyen pour en finir avec la spirale du déclin», affirme François Fillon.
Dans cette même interview, Fillon concède une «maladresse» dans la formulation de sa recommandation à voter, en cas de duel PS/FN, pour «le moins sectaire». Pour autant, l’ex-Premier ministre affirme que son expression n’était «pas improvisée». «Derrière, il y a une idée. On ne peut pas se laisser enfermer dans une doctrine de parti peut-être confortable mais qui ne règle rien», fait valoir l’ex-Premier ministre UMP.