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Les débats se focalisent sur trois thèmes fondamentaux qui forment le noyau des projets de l'OCP. Il s'agit bien de «la mise en place de la carte de fertilité des sols, une base de données scientifiques au service d'une agriculture raisonnée et productive; la dynamisation du secteur des engrais dont le but est d'optimiser la fertilisation pour de meilleurs rendements agricoles et la promotion du programme du Fonds d'investissement initié par l’OCP (OCP INNOVATION FUND FOR AGRICULTURE) qui a pour objectif de soutenir les projets les plus innovants», stipule un communiqué du groupe.
Par ailleurs, il est à noter que la carte de fertilité, initiée, en 2009, par l’OCP et le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, est un projet ambitieux qui se définit comme une base de données géographiques et scientifiques des ressources des sols du Maroc et vise à faciliter la mise en place d'une « agriculture raisonnée » et productive. Elle contribue à augmenter la productivité et améliorer qualitativement les productions et à répondre, de manière adaptée, aux besoins en engrais et fertilisants. D'après les responsables du groupe, l'élaboration de ladite carte à l'échelle nationale est un projet cofinancé par l'OCP et le ministère de tutelle et piloté par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), avec le concours de partenaires comme l'Ecole nationale d'agriculture de Meknès (ENAM) et l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV).
Après avoir défini les besoins, le groupe prévoit d'autres initiatives commerciales pour booster le secteur. Entre autres, les contrats packages dont la mise en place permettra de dynamiser le marché local des engrais et de développer leur utilisation. Selon les responsables de l'OCP, une enveloppe budgétaire de 30 millions de DH est attribuée à ce programme. De quoi s'agit-il exactement ? «C'est un contrat à forte valeur ajoutée qui part du constat que certaines pratiques de fertilisation sont souvent inadaptées par rapport à la nature des sols. Le contrat-package est un outil qui garantit notamment le bon fonctionnement de la carte de fertilité. En fonction de la nature des sols, le distributeur va ainsi pouvoir répondre de manière adaptée aux besoins de l'agriculteur, aussi bien en engrais qu'en fertilisants», précise l'OCP dans un communiqué rendu public récemment. Et de préciser : «Ce contrat va ainsi établir un nouveau système de distribution des engrais (conseil et formation) tout en responsabilisant l'agriculteur. Sa visée commerciale est notamment de développer la consommation d'engrais au Maroc et de tout mettre en œuvre pour qu'ils soient utilisés de la meilleure manière». «Le contrat vise aussi à augmenter l'utilisation de produits finis ou de matières premières pour préparer des mélanges, et en ce sens les distributeurs sont vivement encouragés à se doter de mélangeurs d'engrais», ajoute le communiqué. Cela dit, le contrat package constitue, pour le management du groupe, un engagement mutuel entre l'OCP et le distributeur. Ce qui constitue un important soutien logistique et financier à ses partenaires pour développer la consommation d'engrais sur le plan national. De ce fait, l'OCP s'engage à mettre à disposition des distributeurs le tonnage nécessaire. En échange, le distributeur sensibilise les fermiers sur l'utilisation des engrais et les techniques de fertilisation raisonnée. De même, l’OCP sécurise le volume d'engrais utile au distributeur, tandis que la bonne conduite de l'approvisionnement relève du savoir-faire de ce dernier.
Les retombées d'un tel projet sont considérables, à savoir «une meilleure connaissance des sols grâce à la carte de fertilité»; «l'instauration d'un système de distribution adapté des engrais» ainsi que «la détermination de manière adaptée des besoins des agriculteurs».
«La dynamisation du secteur des engrais qui résulte de l'application de la carte de fertilité est un enjeu fondamental de cette « agriculture solidaire » au sein duquel les distributeurs/partenaires jouent le rôle d'experts», conclut l'OCP.