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Forsatin a indiqué, dans un communiqué, qu'un réseau international de contrebande, opérant avec l'aide de certains chefs du gang du polisario, a profité de la dégradation de la situation sécuritaire pour kidnapper une enfant et tenter de l’échanger contre de l’argent.
Forsatin a également expliqué que l'enlèvement a été réalisé par un ravisseur expérimenté qui s'est chargé d’enlever la mineure qui vivait avec sa famille dans le but de faire chanter sa famille adoptive espagnole.
En effet, lors d’une récente visite de la jeune fille à sa famille biologique dans les camps, sa mère a brûlé tous ses documents, dont son passeport, pour l’empêcher de voyager.
Après que ladite famille espagnole a usé de tous les moyens pour récupérer la jeune fille, les dirigeants du polisario sont intervenus, comme d'habitude, pour jouer dans les deux sens, et ont facilité au ravisseur toutes les démarches lui permettant de mener sa transaction à terme, notamment en lui fournissant tous les documents nécessaires pour faire passer illicitement la jeune fille des camps de Tindouf à Oran, en vue de son expédition vers l’Espagne, avant que l'affaire ne soit mise au grand jour.
L'affaire remonte à mercredi dernier, au moment où la famille de la jeune fille était occupée par les préparatifs du mariage d’un proche. Le ravisseur a enlevé la mineure, née en 2006, avant de la transporter par avion de Tindouf à Oran. Dès que la nouvelle a été répandue, il a décidé de la livrer au consulat d'Espagne à Oran où elle a été détenue jusqu'à l'arrivée d'un avocat qui devait l'accompagner à Madrid.
Le cas de cette jeune fille n'est pas le premier du genre et ce ne sera certainement pas le dernier, selon la même source, qui précise que ce dossier vient s’ajouter à plus de 150 autres concernant des filles détenues dans les camps de la honte par leurs familles à la demande des pantins du polisario qui font de la traite des êtres humains une source intarissable d’argent.
Forsatin a, par ailleurs, dénoncé le fait que ces enfants soient soumis à toute sorte d’exploitation dans leurs familles d’adoption. Une situation qui a poussé les familles biologiques à vouloir à tout prix garder leurs enfants.
Les cupides pantins du polisario les empêchaient également de communiquer avec leurs familles adoptives, espérant soutirer de l’argent à ces dernières, en échange d’une intervention auprès des familles biologiques pour faciliter la récupération des petits.
Il est à noter que plusieurs autres réseaux d'enlèvements sont actifs à l'intérieur des camps et sont dirigés par la soi-disant direction du polisario, aidée par des courtiers et des passeurs.
Ahmadou El-Katab