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Présidé par Victor Del Campo, président de Casablanca Artweek, « le jury du Forum a voulu reconnaître la place importante de la femme dans la conservation et la vivification des arts, de l’architecture et de la culture », ont souligné les organisateurs de cette manifestation artistique.
« Les femmes s’illustrent comme des promotrices de la culture et des arts dans les domaines de la création, de la gestion et des affaires », a souligné Victor Del Campo, également directeur du Foro. A ce titre, « elles méritent qu’on les mette en avant », a-t-il estimé.
« La femme dans les industries culturelles et créatives de la région africaine et méditerranéenne » était le thème de cette deuxième édition consacrée exclusivement à la femme, et qui s’est tenue jeudi dernier à Casablanca.
Native de Marrakech en 1938, Malika Agueznay a plusieurs cordes à son arc : elle est à la fois peintre, sculpteur et graveur. Artiste émérite et humaniste, « son signe fétiche, l’algue, s’adapte à la fois à la toile, au bois et à la gravure, technique dans laquelle Malika semble avoir trouvé son bonheur », rappelle-t-on.
Malika Agueznay, qui vit et travaille à Casablanca, se lance dans la gravure dans les années 80 à Asilah. Elle côtoie alors de grands noms de cet art tels que Roman Artymowski, Mohamed Omar Khlil, Krichna Reddy et Robert Blackbum. Avant de s’illustrer avec brio dans de nombreux événements artistiques notamment au Moussem d’Assilah auquel elle est restée attachée depuis 30 ans maintenant.
« Quel que soit le support ou la technique, le travail de Malika est empreint d’une douceur toute mystique », reconnaît-on. Il faut dire que le travail de l’artiste « est unique et ses gravures ne ressemblent à aucune autre tant elle sait faire ressortir les reliefs et satiner le miroitement des couleurs ».
Outre son président, le jury était composé d’Abdelkrim Ouazzani (artiste plasticien et directeur de l’Institut des Beaux-Arts de Tétouan), Michelle Desmontes (critique d’art et rédacteur en chef d’Arts du Maroc), Wilfrid Landry Mampika (commissaire d’art) et Latifa Benali (directrice de l’agence Salcom).