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Par cette initiative, la Fondation répond aux grandes attentes au niveau de l’action sociale des groupes économiques les plus performants. Elle viendra ainsi consolider les grands efforts déployés afin de lutter contre l’abandon scolaire et ouvrir des horizons d’insertion sociale pour une frange de la société menacée de précarité. Les jeunes déscolarisés pourront ainsi prendre leur destin en main en suivant une formation professionnelle. Tels sont les objectifs que s’est fixés la Fondation depuis sa création en mai 2011. Ce cursus sera assuré par 5 centres dans les différentes régions du Maroc (Ain Aouda, Marrakech, Tanger, Fès et Casablanca). Pour la réalisation de ce projet citoyen, la Fondation a bénéficié d’un accompagnement du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. C’est dans ce cadre que le 27 juillet 2011, cinq conventions ont été conclues avec le ministère. Une convention-cadre portant sur la formation de 5000 jeunes déscolarisés âgés de 16 à 25 ans à l’horizon 2016 ainsi que 3 conventions d’exécution et une autre de validation des acquis. Ce dernier programme vise l’amélioration des ressources humaines des entreprises partenaires du Groupe Addoha et sera sanctionné par des diplômes et certificats reconnus par l’Etat. Il est à rappeler qu’un accompagnement est également prévu à travers l’octroi de bourses d’études aux jeunes bacheliers les plus méritants pour les aider à mener à bien leurs études supérieures.
Concernant les formations dispensées, la Fondation est restée proche de la vocation du Groupe. En effet, elles se rapportent toutes aux divers métiers de bâtiment (plomberie, sanitaire, carrelage, mosaïque, électricité, plomberie…) et s’effectuent principalement sur les chantiers. Seuls 20% ont un caractère théorique. Par ailleurs, il faut signaler que la formation n’est pas que professionnelle, des cours de langues, de mathématiques basiques et d’éducation civique figurent également au programme. Et pour rendre les cours plus performants, il a été prévu que le nombre de bénéficiaires ne devrait pas dépasser une vingtaine par formation ; le but étant évidemment d’assurer une formation de premier choix. La demande est forte sur le marché de l’emploi.
D’ailleurs, des chiffres officiels indiquent que 63000 emplois ont été créés en 2010 dans le BTP au Maroc. Malgré le ralentissement de la croissance de l’activité du secteur (de 3,4% à 2,6% en 2010), le secteur enregistre une progression de 6,6% en termes d’emploi.