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Organisée par "The international council of scientists and researchers" en collaboration avec le Centre régional des métiers de l’éducation et de la formation de Rabat-Salé-Kénitra, cette rencontre de deux jours vise à mettre en exergue les avantages et les inconvénients des technologies de l’IA et leur impact et risques sur la vie des gens ainsi qu’à approfondir la réflexion sur l’encadrement juridique de cette révolution numérique.
A cette occasion, la directrice du Centre régional des métiers de l'éducation et de la formation, Ikram Bouayad, a souligné l’importance d’examiner les impacts à la fois positifs et négatifs de l’IA sur la vie quotidienne des individus, notant que cette évolution technologique constitue une vision d’avenir qui aspire à améliorer la qualité de la vie à travers des applications dans plusieurs domaines, allant de la médecine, au transport et à l’éducation.
Néanmoins, ces avancées de l’IA soulèvent de nombreuses questions juridiques relatives notamment à sa réglementation et aux responsabilités résultant de son utilisation, a alerté Mme Bouayad, mettant l’accent sur la nécessité de définir des normes qui devraient être suivies pour garantir la protection des données personnelles collectées et utilisées.
Pour sa part, la présidente de "The international council of scientists and researchers", Mahjouba Laouina, a évoqué la possibilité d’attribuer la personnalité juridique à l’IA afin de faire face aux conséquences de son utilisation dans le cadre de la responsabilité civile, ainsi que la nécessité d’élaborer des règles juridiques qui s’adaptent aux évolutions numériques sans en limiter le développement.
De son côté, l’expert Touhami Touhami a indiqué que l'IA est le résultat de l’évolution de l’intelligence humaine, faisant observer que l’humain et la machine doivent se compléter dans le respect des règles juridiques et éthiques et des droits de l’Homme pour créer un avenir humain durable.
Ce conférence, initiée en partenariat avec l’Université africaine franco-arabe et le Département de la langue arabe de l’Université de Bamako, s’attarde sur plusieurs problématiques liées à l'IA, à la recherche scientifique et éducative et à la responsabilité juridique résultant des systèmes d'intelligence artificielle.