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A l'adresse de son allié historique, le chef de la diplomatie américaine a qualifié la vie dans la Bande de Gaza soumise à un blocus israélien et égyptien d’«inacceptable et non viable». Elle a appelé Israël à autoriser davantage d’aide humanitaire, «notamment du matériel de reconstruction et de construction».
S'exprimant devant la presse après un entretien avec son homologue turc Ahmet Davutoglu, Mme Clinton a rappelé que la sécurité légitime de l'Etat sioniste devait être prise en compte, la seule solution au conflit étant un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Par ailleurs, Israël a commencé à expulser hier matin près de 300 des 670 militants pro-palestiniens interpellés dans les eaux internationales sur les six navires de la Flottille de la liberté
Mardi soir, le gouvernement israélien avait annoncé qu'il expulserait la plupart des militants dans les 48h, mais une cinquantaine d'entre eux resteront détenus et soumis à enquête après les violences supposées contre les commandos israéliens.
Environ 200 militants turcs ont été conduits en bus vers l'aéroport international de Tel Aviv, d'où ils devraient regagner leur pays à bord d'avions affrétés par Ankara, a annoncé le porte-parole du Bureau des prisons Yaron Zamir.
Un groupe de 124 militants originaires de pays n'ayant pas de relations diplomatiques avec l'Etat hébreu ont été expulsés en Jordanie hier à l'aube, ont précisé des responsables israéliens.
Ces 124 personnes issues de pays musulmans ont franchi à l'aube la frontière au pont Allenby, sur le Jordain, où cinq bus les attendaient.
Le porte-parole du gouvernement jordanien Nabil Al-Sharif a indiqué que 30 Jordaniens figuraient dans le groupe.
Plusieurs de ces militants ont affirmé avoir été privés d'eau, de nourriture, de sommeil et d'accès aux toilettes lors de leur détention.
Près de 300 personnes restaient encore en prison dans le sud d'Israël, mais l'Etat sioniste ne devrait retenir d'une dizaine d'entre eux pour des violences présumées contre des soldats israéliens.
Lundi avant l'aube, rappelle-ton, des commandos de marine israéliens avaient lancé dans les eaux internationales un raid contre la flottille internationale acheminant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide, dans lequel neuf personnes ont été tuées sont au moins quatre Turcs.
De violents affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.
Cet assaut, par lequel Israël a voulu empêcher le convoi humanitaire de briser le blocus qu'il impose à Gaza depuis 2007, a déclenché de vives dénonciations internationales.