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Fin du procès de Bo Xilai en Chine

Une lourde peine requise


Libé
Mardi 27 Août 2013

Fin du procès de Bo Xilai en Chine
Le procès de Bo Xilai s'est achevé lundi après cinq jours d'audience conclus par les réquisitions du parquet demandant une lourde peine contre l'ancien haut dirigeant chinois jugé pour corruption, détournement de fonds et abus de pouvoir.
La cour a précisé que le verdict sera annoncé à une date ultérieure qui n'a pas été divulguée, laissant supposer que le prononcé pourrait intervenir dans les prochaines semaines.
Il est notamment accusé d'avoir tenté d'étouffer le rôle de son épouse, Gu Kailai, dans le meurtre en 2011 de Neil Heywood, un homme d'affaires britannique, d'avoir perçu 20 millions de yuans (2,45 millions d'euros) de pots-de-vin et détourné cinq autres millions prévus pour un projet public de construction.
De façon inattendue pour les observateurs du procès, retransmis en direct sur un microblog, Bo Xilai a adopté une défense combative et s'est dit innocent de tous les chefs d'accusation qui pèsent contre lui.
"Au cours des quelques jours du procès, l'accusé Bo Xilai ne s'est pas contenté de nier catégoriquement une vaste série de preuves et d'éléments qui attestent de ses crimes, il a aussi rejeté sa déposition préalable au procès", a déclaré l'un des procureurs, cités sur le microblog du tribunal.
Bo Xilai a avoué aux enquêteurs du PCC avoir reçu des pots-de-vin, mais il s'est rétracté lors de son procès et a expliqué que ces propos avaient été tenus en raison de la "pression psychologique" exercée sur lui.
L'ancien dirigeant a précisé avoir passé ces aveux dans le but de "coopérer et d'obtenir la compréhension" du parti. "A l'époque, j'avais une lueur d'espoir, j'espérais rester membre du parti, conserver mon activité politique", a-t-il expliqué selon la retranscription des débats.
Au cours du procès, Gu Kailai a témoigné à charge contre son mari, ce qui a conduit Bo Xilai à la qualifier de "folle" et à dénoncer des "mensonges".
Avant sa chute, Bo Xilai, démis de ses fonctions en 2012, était considéré comme l'une des principales figures des "princes rouges", la nouvelle génération de descendants de l'élite du PCC, en raison d'un discours et de mesures populistes, qui tranchaient avec la rhétorique prudente des courants qui domine le parti.


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