Outre la rubrique hommage, les ateliers de formation aux métiers de cinéma restent les moments phare de toutes les éditions de la Rencontre internationale du film transaharien de Zagora. Cette année, les «cours» ont été dispensés par des professionnels marocains et étrangers. Les jeunes de la région, ainsi que certains cinéphiles ont eu l’occasion d’assister à des ateliers de grande qualité. La formation s’articulait autour de la réalisation, l’écriture du scénario et le jeu d’acteur. Et ce sont Hicham El Ouali, Ahmed Boulan et Hicham Rafia qui ont veillé à ce que les bénéficiaires de ces ateliers soient encadrés et informés sur les techniques notamment. «Ce n’est certainement pas suffisant d’apprendre tout en atelier, mais il s’agit d’un premier pas sinon d’un pas important en vue de lancer les jeunes sur la voie de la créativité et de l’intérêt à accorder à ces métiers très importants», confie Mohamed Oulahcen, vice-président de l’Association Zagora pour le film transaharien, initiatrice de cette manifestation. Pour leur part, l’Américaine Angela Tlustenko, le réalisateur Gilles Lomenant et la cinéaste Aurore Claverie sont venus de France pour animer des ateliers portant sur la communication et la commercialisation d’un film à l’étranger, en se basant sur une méthode scientifique claire, sur l’écriture et le tournage pratique d’un film ainsi que sur les techniques du documentaire. «On peut être un bon réalisateur, mais une fois le film réalisé, il est intéressant de le commercialiser pour être vu par un grand nombre de spectateurs, d’où l’intérêt de l’atelier de communication et de commercialisation qui donne l’opportunité de savoir comment procéder et quels sont les moyens à utiliser», souligne Angela Tlustenko. Il faut dire que ces ateliers bénéficiant à plus d’une centaine de personnes lors du festival qui s’est déroulé du 22 au 25 octobre constituent une valeur ajoutée indéniable pour cette manifestation qui creuse au fil des ans son bonhomme de chemin.