Film de femmes de Salé : Hommage à Tayseer Fahmy et à Nouzha Drissi

Un vibrant hommage a été rendu lundi soir lors de l'ouverture de la sixième édition du Festival du film de femmes de Salé (FFFS) à l'actrice égyptienne Tayseer Fahmy, et à titre posthume à la productrice marocaine feue Nouzha Drissi, fondatrice du Festival international du documentaire d'Agadir (Fidadoc).
Organisé à l'initiative de l'Association Bouregreg jusqu'au 22 courant, le Festival du film de femmes de Salé verra la projection de douze films retenus en compétition officielle et traitant de la thématique de la femme. A savoir : "Djeca" d'Aida Begic (Bosnie-Herzégovine, Allemagne, France, Turquie), "L'enfant d'en haut" d'Ursula Meier (Suisse, France), "Androman, de sang et de charbon" de Az El Arab Alaoui Mharzi (Maroc), "Rania" de Roberta Marques (Brésil), "Violeta s'en est allée au ciel" d'Andrés Wood (Chili, Argentine, Brésil, Espagne), "Le secret de l'enfant fourmi" de Christine François (France, Bénin), "Asmae" d'Amr Salama (Egypte), "L'amour et rien d'autre" de Jan Schomburg (Allemagne), "Hanezu" de Naomi Kawase (Japon), "Ingrid Jonker" de Paula Van Der Oest, (Pays-Bas, Allemagne, Afrique du Sud), "Portrait au crépuscule" d'Angélina Nikonova (Russie) et "La dernière piste" de Kelly Reichardt (Etats-Unis).
Au menu de ce programme figure une compétition consacrée aux longs-métrages récemment produits et traitant de la thématique de la femme.
Présidé par l'Indienne Aruna Vasudev, fondatrice du Festival annuel du cinéma asiatique de New Delhi, le jury est composé de la comédienne iranienne Fatemeh Motamed Arya, l'actrice et réalisatrice française Myriam Mézières, la réalisatrice Ounie Lecomte (Corée du Sud), l'actrice égyptienne Abir Sabry, la réalisatrice burkinabée Fanta Régina Nacro et la réalisatrice marocaine Selma Bargach.